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faudra-t-il chercher les amas de scories et les laveries non dans la montagne même, mais à ses pieds: le minerai, je suppose, était transporté à dos de mulets dans les villages du bas, où l'eau était en plus grande abondance que dans les hauteurs. Quant aux galeries creusées pour suivre les filons de plomb argentifère, elles doivent subsister: un boyau de mine, taillé dans la pierre à la pointe et au ciseau, c'est en son genre une oeuvre εis aɛi. Les gens du pays parlent de galeries, qui existeraient dans la région orientale de la montagne, celle-là même où devait se trouver Scaptésylé 1).

Mais l'exploitation de l'or, telle qu'on devait la pratiquer au Pangée ne produisait pas d'amas de scories chimiques et ne forait pas les profondeurs. Les travaux d'extraction étaient à fleur de sol. Ainsi s'explique le nom de σzaлı ölŋ. Ainsi s'explique que ces travaux se soient effacés sans laisser de traces. Pour exploiter l'or, les anciens n'avaient pas les moyens mente l'intérêt de ce témoignage: Athénée parait l'avoir emprunté à Théophraste: ἐν δὲ Θράκῃ περὶ τὸ Πάγγαιον ἱστορεῖ Θεόφραστος εἶναι κρήνην, ἀφ ̓ ἧς ταυτὸ γέμον ὕδατος ἀγγεῖον ἱστάμενον χειμῶνος, ἕλκειν διπλάσιον σταθμὸν ἢ θέρους (Plutarque, Quaest. nat. 7; Théophraste fr. 161). Or, Théophraste connaissait certainement d', autopsie la région de Philippes (Hist. pl. II 2, 7. IV 14, 12. 16, 2. V 12, 7. VI 6, 4. VIII 8, 7; De causis plant. V 14, 5). Il paraît avoir herborisé près des mines de Philippes (Hist. plant. IX 13, 4). D'une façon générale, il semble que les observations personnelles dont Théophraste a enrichi l'histoire naturelle ont été faites surtout en Macédoine en donnant à cette expression géographique la valeur qu'elle avait au temps de Théophraste: la Thrace occidentale, autrement dit la région d'Amphipolis, du Pangée et de Daton, avait été annexée par Philippe à la Macédoine. Théophraste possédait une propriété, zógov, à Stagire (Diog. Laert. V, 2, 52; cf. Zeller, Phil. d. Griech. 3 II 2, p. 806): il paraît avoir surtout connu de la Macédoine, la Thrace Macédonienne et la Chalcidique. Les indications données par O. Kirchner (Die botanischen Schriften des Theophrastos ap. Jahrb. f. class. Phil. suppl. VII, p. 469) devraient sur ce point être complétées et précisées.

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1) Pierre Belon, Singularites (Paris, 1554) l. I, ch. 53: Nous laissasmes le mont Pangeus à dextre, où encore maintenant on tire des métaulx d'argent des minères de la montagne. Ils la nomment Malaca ou bien Castagna . . . En venant à Philippi, passant par les minères de Castagna, j'entendi qu'elles ne bailloient que de l'argent et du plomb et quelque fois bien de l'or, aussi les vei seulement en passant, sans m'y arrester". Il serait imprudent de conclure de ce texte que les argentières du Pangée fussent encore exploitées au XVIe siècle: Belon a dû en entendre parler, à Serrès et à Cavalla, par les λóyo du pays, qui avaient vu dans les livres qu'elles avaient existé jadis. Heuzey (Mission, p. 27) dit que le seul vestige d'exploitations métallurgiques connu aujourd'hui des montagnards se trouve sous le Pilaf-tépé, au dessus du village actuel de Palæochori“. „Les montagnes du cazas de Zikhna, écrit Verkovitch (Esquisse topographico-ethnographique de la Macédoine, en russe, Pétersbourg, 1889, p. 96), étaient renommées dans l'antiquité pour leurs mines d'or. Les galeries de ces mines subsistent encore dans leur intégrité. L'entrée se trouve dans la partie du Pangée qui regarde Philippes, entre le bourg de Provichta (Pravista) et le monastère Kochintsa. Ce monastère (17c Elzooigoiioons), le seul qui soit au Pangée, fut fondé au IXe siècle. Un de ses archimandrites, Aaucozyvòs Moczóñovios, lui a consacré une savante monographie ("H iɛoà uovǹ tīẹ Eiz., Constantinople, 1896) : elle ne dit rien des mines anciennes. Je n'oserais garantir l'exactitude des renseignements dont Verkovitch s'ést fait l'écho.

qu'on emploie au Transvaal: ils ne connaissaient ni les concasseurs, ni l'amalgamation mercurielle, ni la chloruration, ni la cyanuration. Ils ne pouvaient donc guère exploiter que l'or d'alluvion, que les placers. Celui de Scaptésylé devait se trouver sur un palier de l'immense montagne. La nature l'avait formé lentement, par „lévigation". Les agents atmosphériques et les eaux avaient pulvérisé peu à peu, pendant des myriades d'années, les roches aurifères des sommets (quartz et granit), les torrents avaient emporté et tamisé les sables, les paillettes s'étaient déposées dans les „cônes de déjection", en quelques endroits. On comprend quels bénéfices durent faire les inventeurs de ces gisements, on s'explique les chiffres énormes rapportés par Hérodote. On comprend aussi que l'exploitation de gisements de cette sorte n'a pas duré des siècles. Il en est allé à Scaptésylé comme à Siphnos, ou comme le long du Pactole, du Rhône ou du Rhin découverte de sables aurifères d'une richesse extrême, donnant lieu à une exploitation d'abord excessivement fructueuse, puis de moins en moins rémunératrice. On parle généralement de Scaptésylé comme si l'exploitation en avait duré toute l'antiquité: c'est méconnaître la minéralogie élémentaire, à peu près comme la méconnaissait l'oracle de Delphes. qui, lorsque l'amas aurifère de Siphnos fut épuisé, expliqua aux Siphniens qu'ils ne trouvaient plus d'or parce qu'ils avaient inexactement payé le denier d'Apollon 1). M. Babelon assure que les mines d'or du Pangée étaient aussi fécondes que celles de Philippes * 2); et il cite, à l'appui de son assertion, Strabon et Pline: on croirait vraiment que Scaptésylé était encore en exploitation au temps de Strabon et de Pline. En réalité, ces auteurs n'en ont parlé que d'après des témoignages bien antérieurs, du Ve siècle. tout au plus du IV. Les derniers couffins du précieux sable scaptésylique étaient tamisés depuis longtemps, lorsqu'en 360, la découverte d'un nouveau placer, analogue à celui de Scaptésylé, vint rallumer au pays de Daton la fièvre de l'or: je veux parler du placer d'Aovia, trouvé près de Crénides, au pied du tovýσov λópos3). Celui-ci aussi, du reste, s'épuisa vite: il n'en est plus question à l'époque romaine, ni dans les auteurs, ni dans les inscriptions. On s'exagère donc le temps pendant lequel ont été exploités ces placers.

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1) Pausanias X, 11, 2 Σιφνίοις ἢ νῆσος χρυσοῦ μέταλλα ἤνεγκε, καὶ αὐτοὺς τῶν προσιόντων ἐκέλευσεν ὁ θεὸς ἀποφέρειν δεκάτην ἐς Δελφούς ... Ὡς δὲ ὑπὸ ἀπληστίας ἐξέλιπον τὴν φοράν, ἐπικλύσασα ἡ θάλασσα ἀφανῆ τὰ μέταλλά σφισιν ἐποίησεν. Cf. la note de Bent ap. Journal of hellenic studies, t. VI, p. 195-8. Le texte de Lucrèce (VI 809 argenti venas aurique secuntur) permettrait de soutenir, à la rigueur, qu'à Scaptésylé le minerai d'or s'exploitait par galeries; de même pour Asyla, si l'on sollicitait dans ce sens Ps. Aristote, n. 9avμ. azovou. 42. Mais les inductions qu'on est en droit de tirer de ces textes semblent bien fragiles.

2) Traité des monnaies grecques et romaines, t. I, col. 782.

3) Appien, De b. c. IV, 106. Pour la date de la découverte, cf. Heuzey, Mission,

p. 65.

"

On s'en exagère aussi le nombre: La Thrace, écrit Ardaillon 1), avait offert aux anciens les nombreux filons aurifères du district du mont Pangée. A côté des exploitations de la montagne même, il y avait une série de centres miniers un peu plus à l'Est: c'étaient Daton, Crénides, Asyla, Scapté-hylé". Mais Asyla, Crénides, Daton, ne désignent qu'un seul placer: il était au lieu-dit "Aovia, près de Crénides. petite bourgade thrace que les Thasiens et Callistrate d'Athènes, l'année même de la découverte, colonisèrent sous le nom de Aárov et dont Philippes s'empara deux ans après 2). En réalité, le district pangéen, le pays de Daton, n'a possédé, en tout, que deux placers d'or, l'un3) dans le Pangée même, celui de Scaptésylé, dont le rush date du début du Ve siècle, l'autre dans les montagnes à l'Est du Pangée, celui d'Aovia, autrement dit de Crénides, ou de Daton, ou de Philippes, dont le rush date de 360.

La conséquence de ces erreurs touchant le nombre des placers pangéens et le temps qu'a duré leur exploitation, c'est qu'on s'exagère la quantité d'or qu'ils ont pu verser dans la circulation, au V et au IVe siècle. Il ne s'agit plus d'une simple erreur de topographie ou de géographie: l'exagération que je signale risque de fausser l'histoire générale, telle que tentent de l'écrire ceux des modernes qui attendent l'explication historique principalement des faits économiques. Babelon, qui croit que les mines d'or du Pangée ont été non moins fécondes que celles de Philippes", évalue le revenu annuel de celles-ci à mille talents d'or, soit 26 200 kilos d'or 1). Comment un historien de la monnaie antique a-t-il pu croire que le seul placer d'Aovia ait donné chaque année au roi de Macédoine un revenu aussi énorme? En réalité, Diodore ), qui nous parle de ces mille talents, a voulu dire que le placer d'Aovia rapportait un poids d'or valant mille talents d'argent. Et ce chiffre aussi, comme celui d'Hérodote concernant Scaptésylé, ne doit s'entendre que des meilleures années, que des vaches grasses" du rush initial.

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Nancy.

1) Daremberg-Saglio, art. Metalla, p. 1849. De même L. de Launay, Les mines d'or antiques, dans La Nature, 1907, II, p. 41: Les mines d'or situées à l'O. de Philippes, à Daton, à Asyla près de Crénides..."

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2) Pour ces faits, cf. l'admirable exposé de Heuzey, Mission, p. 61-65.

3) Tò μétailov, dit Thucydide IV, 101. S'il emploie ailleurs l'expression 7ovoria μéraλλa (IV, 105; cf. Plut. Cimon, IV, 2 povosia), c'est que la mine de Scaptésylé comprenait plusieurs concessions.

4) Traité des monnaies grecques et romaines, t. I, col. 782: „En 356 [sic], Philippe fonda Philippi comme centre des mines du mont Bermion [sic], qui lui fournirent l'or nécessaire à la frappe de ses statères: il parvint à en extraire annuellement jusqu'à mille talents, 26.200 kilogrammes. Le Bermion est à 250 km environ de Philippes.

5) XVI, 8 τὰ δὲ κατὰ τὴν πόλιν (sic PX χώραν cett. codd.) χρύσεια μέταλλα παντελῶς ὄντα λιτὰ καὶ ἄδοξα, ταῖς κατασκευαῖς ἐπὶ τοσοῦτον ηύξησεν, ὥστε δύνασθαι φέρειν αὐτῷ πρόσοδον πλεῖον ἢ ταλάντων χιλίων.

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Nuovi contributi alla cronologia della prima guerra punica.

Di Prospero Varese.

L'indagare fino a qual punto il calendario romano ha funzionato d'accordo colle stagioni costituisce senza dubbio un problema fondamentale così importante, che è necessario sia risolto prima di studiare seriamente qualsiasi avvenimento di Storia romana a partire da tempi realmente storici, cieè dalla fine delle guerre sannitiche fino alla riforma giuliana del calendario. Non pochi dotti si sono infatti occupati di questa questione. Sono però purtroppo giunti a risultati che io non posso nè in tutto nè in parte accettare 1).

Voglio in questo articolo portare alcuni nuovi contributi a quanto ho sostenuto in un mio giovanile lavoro sulla cronologia della prima guerra punica, pubblicato negli Studi di Storia antica del mio venerato maestro. il Prof. Beloch (fasc. III, Roma 1902).

Si sono, quanto alla prima punica, sostenute, ove si prescinda dal l'anno girante del Matzat, le due seguenti opinioni. prima che io pubblicassi le mie nuove vedute riguardo all' andamento del calendario: Da una parte due o tre mesi di spostamento in avanti nel calendario romano (maggio pregiuliano = marzo o febbraio giuliano), e dall' altra la sua regolare funzione 2).

Col mio succitato lavoro sulla prima punica, ho creduto, mediante una serie di prove dirette e specialmente in base alla valutazione di molti fatti i quali, per chi crede alle due vecchie ipotesi, sono addirittura inesplicabili o si attribuiscono a pretesi errori delle nostre fonti, di poter dimostrare che il calendario romano, durante la prima punica, aveva uno spostamento regressivo col suo massimo grado di circa tre mesi (maggio pregiuliano agosto giuliano) verso la fine di questa guerra; e con un grado minore anteriormente di conseguenza tale che lo vediamo andar diminuendo man mano che retrocediamo verso epoche più lontane. Col Io Vol. poi della mia Cronologia romana mi lusingo di aver convinto che

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1) Vedi Cronologia romana, Vol. I: Il Calendario Flaviano, Roma 1908. 2) Matzat, Römische Chronologie; Seipt, Quaestiones chronologicae: Fränkel. Studien zur Römischen Geschichte; Holzapfel, Römische Chronologie; Soltau, Römische Chronologie ecc.

tale spostamento continua a verificarsi durante l'età della guerra d'Annibale e della guerra contro Filippo; e notisi, con un grado sempre maggiore (cioè di circa cinque mesi al tempo della battaglia di Magnesia: lib. I. cap. 3, §§ 29-30; di poco più di quattro mesi al tempo della battaglia di Cinocefale: lib. I. cap. 3, §§ 26-27; e minore retrocedendo: vedi per es. quanto al tempo della battaglia di Becula ciò che ho detto nel lib. I, cap. 1, § 2; lib. II, cap. 2, §§ 61-66; e riguardo ai primi anni della guerra annibalica, quanto nel lib. I. cap. I, §§ 5—7).

Quanto ai miei risultati riguardo alla guerra d'Annibale ed all' età delle grandi conquiste, non si sono ancora occupati i critici. Riguardo alla prima punica, venne la mia teoria accettata dal Beloch (Griech. Gesch. Vol. III, 2 pagg. 208 e 231), e da Max Schermann (Der erste punische Krieg im Lichte der livianischen Tradition, Tübingen 1905). Invece O. Leuze (Die Schlacht bei Panormus, Philolog. 1907, pag. 135) ed F. Luterbacher (Beiträge zu einer kritischen Geschichte des ersten punischen Krieges, Philolog. 1907 pag. 396) credono poter rigettare le mie argomentazioni, e dimostrare che durante la prima punica il calendario ha funzionato regolarmente.

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Veniamo a dar uno sguardo alle argomentazioni di questi due dotti. Incominciamo dalla battaglia di Palermo. Che questa battaglia sia avvenuta non prima della meta di un giugno giuliano, cioè verso il tempo della mietitura, è certissimo.

Polyb. I, 40, 1, dice: Τὸν δὲ Καικίδιον ἐν τῷ Πανόρμῳ διατρίβειν, τὸ λοιπὸν μέρος ἔχοντα τῆς στρατιᾶς, βουλόμενον ἐφεδρεῦσαι τοῖς τῶν συμμάχων καρποῖς, ἀκμαζούσης τῆς συγκομιδῆς κτλ.

Si può far questione se dobbiamo, in base a questo dato ritenere che si tratti della metà di giugno, oppure della fine di questo mese, o dei primi di luglio a seconda cioè delle nostre opinioni riguardo al tempo in cui nell' antichità si faceva la mietitura in Italia e in Sicilia; ma ad un epoca anteriore al giugno per la battaglia di Palermo, non possiamo in alcun modo pensare.

Partendo dalla premessa che il calendario romano abbia funzionato regolarmente, si deve di necessità ritenere una di queste due cose: Che la battaglia sia avvenuta o al principio dell' anno di carica di Metello (i consoli in questo tempo prendevano il comando alle calende di maggio); oppure dopo la fine dell' annus, cioè mentre Metello non era più console, ma proconsole.

Contro la prima di queste ipotesi voglio riportare quanto ne dice lo stesso Leuze, pag. 137:

1) Zur Zeit der Schlacht hat der Kollege des Metellus, C. Furius, mit der Hälfte des Heeres Sizilien bereits verlassen (Polyb. I, 40, 1; Zon. VIII, 14, 8). Beide kamen aber erst im Frühsommer 251 auf den Kriegsschauplatz. Furius müsste also unmittelbar nach seiner Ankunft wieder den Rückmarsch nach Rom angetreten haben. Das

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