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XXXIII, p. 1031 [lettre d'un païen à l'évêque]): Via est in Deum melior qua vir bonus piis puris iustis castis veris dictisque factisque probatus et deorum comitatu vallatus... ire festinat; via est, inquam, qua purgati antiquorum ·sacrorum piis praeceptis expiationibus purissimis et abstemiis observationibus decocti anima et corpore constantes deproperant.

23. Les variations de cette doctrine sont exposées en détail par Macrobe, In Somn. Scip., I, 11, § 5 sqq. Pour les uns, les âmes vivent au-dessus de la sphère de la June, où commence le règne immuable de l'éternité pour d'autres, dans la sphère des étoiles fixes où ils plaçaient les Champs-Élysées (supra, p. 294, n. 59). On leur assignait particulièrement pour siège la voie lactée (c. XII. Cf. Favon. Eulog., Disput. de somm. Scipionis, p. 1, 20 (éd. Holder): Bene meritis... lactei circuli lucida ac candens habitatio deberetur; S. Jérôme, Ep. 23 [une veuve y place son mari] et Arch. Epigr. Mitth., VIII, p. 136, no 139: Sede beatorum recipit te lacteus orbis). Pour d'autres enfin, les âmes, délivrées de tout mélange avec le corps, habitent au plus haut du ciel, et elles descendent d'abord par les portes du Cancer et du Capricorne placées à l'intersection du zodiaque et de la voie lactée, puis à travers les sphères des planètes. Cette théorie, qui est celle des mystères (supra, p. 152, 192), obtient l'approbation de Macrobe (quorum sectac amicior est ratio), qui l'expose en détail (I, 12, 13 ss). Arnobe, qui s'inspire de Cornélius Labéon, la combat comme une erreur très répandue (II, 16: Dum ad corpora delabimur et properamus humana ex mundanis circulis. Cf. aussi, II, 33: Vos cum primum soluti membrorum

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abieretis e nodis alas vobis adfuturas putatis quibus ad caelum pergere atque ad sidera volare possitis. Sequunnos causae quibus mali sumus et pessimi, etc.). Elle était devenue à ce point populaire que la comédie du Quérolus, écrite en Gaule dans les premières années du ve siècle, y fait une allusion moqueuse, à propos des planètes (V. 38): Mortales vero addere animas sive inferis nullus labor sive superis. Elle était enseignée encore au moins partiellement par les Priscillianistes (Beausobre, Manichée, II, p. 425). Nous avons parlé plus haut (p. 292, n. 58) de l'origine de cette croyance et de sa diffusion sous l'Empire.

26. Cf. supra, p. 185, et p. 229 ss.; Mon. myst. Mithra, I, p. 296.

27. Cette idée, répandue par les stoïciens (xúρwσis) et par l'astrologie (supra, p. 214), fut propagée aussi par les cultes orientaux; cf. Lactance, Inst., VII, 18, et Mon. myst. Mithra, I, p. 310.

28. M. Gruppe (Griech. Mythol., 1488 ss.) a essayé d'indiquer les divers éléments qui ont concouru à constituer cette doctrine.

29. Cf. supra, p. 161 s., 194 et passim.

30. M. Pichon (Comptes rendus Acad. Inscr., 1906, p. 293 ss.) a montré récemment comment l'éloquence des panégyristes passa insensiblement du paganisme au monothéisme chrétien.

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