AIL, holy Light! offspring of heaven first-born, May I express thee unblamed? since God is light, Thee I revisit now with bolder wing, Escaped the Stygian pool, though long detain'd In that obscure sojourn; while in my flight LIVRE III. ALUT, lumière sacrée, fille du ciel, née la première, ou de l'Éternel rayon coéternel! Ne puis-je pas te nommer ainsi sans être blâmé? Puisque DIEU est lumière, et que de toute éternité il n'habita jamais que dans une lumière inaccessible, il habita donc en toi, brillante effusion d'une brillante Essence incréée. Ou préfères - tu t'entendre appeler ruisseau de pur Ether? Qui dira ta source? Avant le soleil, avant les cieux, tu étais, et à la voix de Dieu, tu couvris comme d'un manteau le monde s'élevant des eaux ténébreuses et profondes; conquête faite sur l'infini vide et sans forme. Maintenant je te visite de nouveau d'une aile plus hardie, échappé au lac Stygien, quoique long-temps retenu dans cet obscur séjour. Lorsque, dans mon vol, j'étais porté à travers les Through utter and through middle darkness borne, Taught by the heavenly Muse to venture down. Yet not the more Cease I to wander where the Muses haunt Thus with the year Seasons return, but not to me returns Day, or the sweet approach of even or morn, ténèbres extérieures et moyennes, j'ai chanté, avec des accords différens de ceux de la lyre d'Orphée, le CHAOS et l'éternelle NUIT. Une Muse céleste m'apprit à m'aventurer dans la noire descente et à la remonter; chose rare et pénible. Sauvé, je te visite de nouveau, et je sens ta lampe vitale et souveraine. Mais toi tu ne reviens point visiter ces yeux qui roulent en vain pour rencontrer ton rayon perçant, et ne trouvent point d'aurore, tant une goutte sereine a profondément éteint leurs orbites, ou un sombre tissu les a voilés! Cependant je ne cesse d'errer aux lieux fréquentés des Muses, claires fontaines, bocages ombreux, collines dorées du soleil, épris que je suis de l'amour des chants sacérs. Mais toi surtout, ô Sion, toi et les ruisseaux fleuris qui baignent tes pieds saints et coulent en murmurant, je vous visite pendant la nuit. Je n'oublie pas non plus ces deux mortels, semblables à moi en malheur (puissé-je les égaler en gloire!) l'aveugle THAMYRIS et l'aveugle MÉONIDES, TIRÉSIAS et PHINée, prophètes antiques. Alors je me nourris des pensées qui produisent d'elles-mêmes les nombres harmonieux, comme l'oiseau qui veille, chante dans l'obscurité : caché sous le plus épais couvert, il soupire ses nocturnes complaintes. Ainsi avec l'année reviennent les saisons, mais le jour ne revient pas pour moi; je ne vois plus les douces approches du matin et du soir, ni la fleur du printemps, ni la rose de l'été, ni les Or flocks, or herds, or human face divine; Of nature's works, to me expunged and rased, So much the rather thou, celestial Light, Shine inward, and the mind through all her powers Irradiate; there plant eyes, all mist from thence Purge and disperse, that I may see and tell Of things invisible to mortal sight. Now had the Almighty Father from above, From the pure empyrean where he sits High throned above all highth, bent down his eye, Stood thick as stars, and from his sight received The radiant image of his glory sat, His only Son on earth he first beheld : Our two first parents, yet the only two |