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Renna (renn) courir, run.

Riffa, fente, crevasse, rift.
Risa, se lever, rise.

Rita, écrire, write.

Rot, racine, root.

Rum, place, espace, room, lieu, chambre.

Roa, ramer, row.

Ræf, ræfur, toit, roof.

Sad, soûl, rassasié, sated.

Sa (sai) semer, sow.

Salt, sel, salt.

Sala, vente, sale.

Samr, hinn sami, même, le même, same, the same.

Sar, blessure, sore, ulcère, mal.

Seyda (seydi), bouillir, seeth.

Seyma, coudre ensemble, seam.

Silki, soie, silk.

Skapa, créer, donner la forme, shape (1).

Skapt, skefti, manche, flèche, dard, shaft, dard.

Skel, coquille, écaille, shell.

Skera (sker) couper, diviser, share, partager.

Skilning, intelligence, discernement, skill, habileté, savoir.

Skinn, peau, cuir, skin.

Skirta, skyrta, chemise, shirt.

Sky, nuage, sky, ciel.

Slapp, argile, boue, slab, slap, gâchis, margouillis.

Slit, rupture, dissolution, slit, trou, fente.

Snakr, serpent, snake.

Sopa, balayer, sweep.
Sporr, moineau, sparrow.
Spya, (spy), vomir, spue.

Stadr, lieu, place, stead (2).

Stafr, bâton, staff.

Stinga, (sting), piquer, sting.

Stedda, cavale, steed, cheval, coursier.
Stivardr, maître d'hôtel, steward.

(1) Suéd. skapa, Dan. skabe, Fl. scheppen.

(2) Isl. i stadinn, au lieu de, Angl. in stead of, vieux Fl. in stede van.

Stod, réunion, troupe de chevaux, stud, haras.
Strikia, flageller, strike, battre, frapper.

Stibbinn, rigide, roide, stubborn, têtu, obstiné.

Sveinn, adolescent, enfant chaste, serviteur, swain, pastoureau, berger (1).

Svif, mouvement soudain, swift, vite, léger, rapide.

Tagl, queue de cheval, tail, queue.
Taka (tek), prendre, take (2).
Tala, dire, parler, tell.

Til, à, jusqu'à, till.

Timbr, bois de charpente, timber (3),
Timi, heure, temps, time, temps, fois.
Trafali, fatigue, peine, travel, voyage.
Traust, confiance, trust (4).
Tre, arbre, du bois, tree.

Tvistr, laine tordue, twist, cordon.
Tun, jardin, verger, town, ville (5).
Van, manque, besoin, want.
Vara, avertir, warn.

Varta, verrue, wart.
Vax, cire, wax.

Vedr, bélier, wether, mouton.

Verr, verri, pire, worse (6).

Vaxa (vex), croître, se faire, wax.

Visdomr, sagesse, wisedom.

Vitni, témoin, témoignage, witness.

Undirstanda, comprendre, understand.

Uppi, sur, upon.

Uppkast, jet, projet, upcast.

Utkasta, chasser, cast out.

(1) Swain s'emploie aussi par les poètes dans le sens d'amant. Dans les composés l'idée de subordination revient : boatswain, contre-maître.

(2) Imparf. isl. tok, imparf. angl. took.

(3) De là le Fl. timmeren, charpenter, construire.

Les Anglais disent aussi well timbered, bien charpenté.

(4) Treysta (treysti), confier, trust.

Tun,

(5) L'ancienne signification de l'Isl. tun est ville. Ainsi on trouve sigtun, la ville d'Odin, c'est-à-dire la ville de la victoire ou du victorieux du reste, est évidemment le Fl. tuin, jardin, lieu enclos.

(6) Verstr, le pire, worst.

Thad ou that, ce, cela, that.
Thama, dégeler, thaw.

Thenking, opinion, pensée, sens, thinking. Tho, quoique, though, thou'.

Thorn, épine, thorn.

Thradr, fil, thread.

Thrifaz (thrifst), profiter, prospérer, thrive.
Thrældomr, esclavage, thraldom (1).
Thu (pr. thou), tu, thou.

Thykr, épais, gros, thick.

(1) De thrall, esclave, Angl. thrall.

CHAPITRE X.

Le flamand; sa composition philosophique, sa richesse. Qualités qui lui sont communes avec les langues bien faites; sa supériorité sur quelques autres,

Avec simplicité,

Je marche dans ma force et dans ma liberté.
DUCIS, tragédie d'Othello.

Après avoir examiné le flamand dans ses affinités avec les autres idiomes du groupe germanique, nous allons, pour compléter notre travail, le considérer dans ses éléments propres; nous allons parler de ses belles qualités.

Mais nous serons loin, bien loin d'épuiser la matière. Elle est vaste, et, pour la traiter à fond, il nous faudrait tout l'espace d'un livre volumineux, au lieu des étroites limites d'un chapitre supplémentaire. Nous sommes donc forcé d'effleurer notre sujet et de nous en tenir à quelques remarques détachées.

Une langue bien faite serait celle qui pour chaque objet distinct, dans l'ordre physique, et pour chaque idée simple, dans l'ordre moral et intellectuel, aurait un petit mot à signification bien déterminée, et qui indiquerait en outre chaque modification de l'objet ou de l'idée par une modification du mot, à l'aide d'un développement littéral ou syllabique, soit initial, soit final, et produit par des formes abondantes, régulières, et présentant un sens toujours précis, toujours le même. Et, si à ces belles qualités lexiques elle unissait la faculté d'exprimer les rapports logiques des mots au moyen de nombreuses flexions, la puissance de fondre les racines les unes dans les autres, et l'avantage d'avoir un système phonique harmonieux, cette langue serait aussi parfaite qu'il est donné à l'homme de le concevoir.

Une pareille langue existe-t-elle ? oui, et comme nous l'avons constaté ailleurs en passant, cette langue c'est l'antique idiome de l'Inde.

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Après le vieux sanskrit, mais à un dégré de perfection tant soit peu moindre, se présentent ses filles non abâtardies, les langues grecque et latine, conjointement avec les langues teutoniques en général, et plus particulièrement le flamand (nederlandsch).

Parmi les langues de l'Europe, le flamand tient donc un des premiers rangs. Il a toutes les brillantes qualités du grec, moins l'extrême douceur et l'abondance des formes grammaticales. Il en a le génie, la marche générale, la riche dérivation. Pour peu qu'on ait été initié dans l'étude des langues classiques, on sait combien le grec est heureux dans son système de mots combinés, et on a pu en admirer surtout les magnifiques effets dans les chants d'Homère eh! bien, sous ce rapport, le flamand, nous l'avons déjà dit, égale s'il ne surpasse la langue des Hellènes. Dans cette langue, une des familles les plus riches, c'est celle qui descend du verbe graphein écrire. Le nombre des dérivés, des composés et des combinés qui en découlent est prodigieux. Retzius, qui, dans un ouvrage étendu, à fait la comparaison des deux idiomes, n'hésite pas à s'attaquer à cette famille innombrable, et il en reproduit toute la descendance par autant d'analogues flamands, avec une facilité, une élégance et une clarté qui ne laissent rien à désirer (1).

Le flamand égale aussi le latin dans tout ce que celui-ci a de qualités remarquables, sauf encore une fois la richesse grammaticale, et il le surpasse à plusieurs autres égards. Ainsi notre langue n'imite pas le latin, lorsqu'il change la voyelle radicale des vocables sans nécessité euphonique apparente, et elle est infiniment plus riche que lui en mots combinés; ainsi encore il a bien moins que lui de ces verbes composés dont la forme simple a disparu. Du reste, dans ces mêmes composés, les deux langues offrent fréquemment les coïncidences les plus curieuses: de la préposition per, (par, à travers) et du verbe ire, aller, le latin forme perire, qui signifie aller à sa perte, périr; de même de ver et de gaen (aller) le flamand compose vergaen, qui exprime la même idée. Dare, en latin, veut dire donner, flamand geven; mais perdere

(1) Retzius, Belga græcissans, Amsterdam, 1710. Cet ouvrage est entaché encore de quelques-uns des défauts de l'ancienne école linguistique; mais il n'en est pas moins intéressant à consulter, même aujourd'hui. L'affinité de notre langue avec le grec y est bien constatée, mais ce qui y est mieux établi encore, ce sont les immenses ressources de l'idiome flamand.

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