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das wäre" 67,7 v. u.). Im Wortschatz

mag der Unterschied grösser sein; bedeutend ist er aber auch nicht, und ein heutiger gebildeter Perser liest dies 800 Jahre alte Buch gewiss leichter als ein gebildeter Deutscher eine Originalschrift Luther's 1). Von türkischen Wörtern habe ich folgende bemerkt: Lager" 11,6 v. u.; Aufbruch, Wandrung öfter;

يغما کو

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„Plünderung“ 190 ff.; Proviant" (=) 132,4 v. u. und die beiden oben S. 766 erwähnten Titel; also fast lauter Wörter aus dem Militärwesen, das damals ganz türkisch war. Nach mehr als hundertjähriger Beherrschung Chorâsân's durch Türken ist das jedenfalls noch keine starke Einwirkung auf die Sprache. Auch für uns ist das Buch meist ziemlich leicht verständlich. Aber freilich fehlt es auch nicht an schwierigen oder wenigstens mir einstweilen noch unverständlichen Stellen. Das wird theilweise von unserer Unkenntniss der vom Verfasser behandelten Verhältnisse herrühren, theilweise aber auch wohl von Entstellungen des Textes. Die französische Übersetzung und der Commentar, welche der sachkundige Herausgeber in nahe Aussicht stellt, werden nicht bloss den des Persichen Unkundigen das interessante Buch zugänglich machen, sondern auch unsereinem ein sehr erwünschtes Mittel sein, das Buch besser zu verstehn.

Den Text hat Schefer nach 3 Handschriften herausgegeben, wovon die eine, seiner eignen herrlichen Sammlung angehörig, vom Jahre 690 d. H. ist, die andern, im Brit. Mus. und in der Berliner Bibliothek, zwar weit jünger, aber beide aus einem Codex vom Jahre 564 d. H. abgeschrieben sind. Dazu hat ihm Shukowski für die letzten Capitel noch die beiden Petersburger Manuscripte collationiert. Gerne hätten wir einige Mittheilungen über das gegenseitige Verhältniss der Textquellen gehabt. Auch bedauern wir, dass Schefer gar keine Varianten giebt, so wenig wir daran zweifeln, dass der vorliegende Text aus sorgfältigster Erwägung des gelehrten Herausgebers hervorgegangen ist.

Die Ausstattung ist dieselbe wie die der andern von Schefer herausgegebenen Bände dieser Sammlung, entspricht somit ganz der Bedeutung dieses hochwichtigen Werks.

Strassburg i. E., den 13. Sept. 1892.

Th. Nöldeke.

1) Allerdings ist zu berücksichtigen, dass die arabische Schrift eine Menge

von Unterschieden der Aussprache nicht bezeichnet.

Grammaire complète de la langue des Namas par
G. H. Schils, Membre de la Société Orientale d'Allemagne,
de la Société de Linguistique et de la Société des études Sinico-
Japonaises de Paris. Louvain 1891. grand format. 94 pages.

La famille linguistique des langues Hottentotes comprend, comme celle ethnologique des peuples qui les parlent, deux branches: celle des Khoi-Khoin, ou Hottentots proprement dits, et celle des San ou Bushmen. C'est de la première que s'occupe M. Schils: La seconde qui en diffère beaucoup, au moins quant à son vocabulaire, est à peine connue, il serait prématuré d'en esquisser la grammaire. Elle semble, sinon plus ancienne, de moins plus complète, quant aux phénomènes possédés en commun, que celle des Khoi-Khoin; ainsi elle présente la série entiere des clicks, série défective chez cette dernière.

Dans une introduction, le savant auteur déjà connu par de remarquables travaux présente d'abord la description anthropologique et ethnographique des Khoi-Khoin et des San; il trace ensuite les différences linguistiques principales: la langue des premiers marque les sexes ou une différenciation analogue, celle des seconds ne les distingue pas grammaticalement; la langue des Khoi-Khoin a huit différentes formes pour chaque pronom, les San n'ont que deux formes; la formation du pluriel est régulière seulement chez les premiers, chez les seconds elle aurait pour indices 50-60 désinences différentes. Puis il passe à l'établissement des dialectes du KhoiKhoin; ces dialectes sont au nombre de trois: le Kora, le dialecte du Cap, et le Nama. Le premier est éteint depuis longtemps, le second vient de s'éteindre il y a une trentaine d'années après avoir été recueilli dans quelques livres. Reste le Nama, qui fait seul l'objet de la grammaire que nous analysons.

Cette grammaire traite successivement de la phonétique, de la morphologie et de la syntaxe.

La phonétique est peut-être la partie la plus curieuse du Nama. Le vocalisme offre trois particularités: 10 chaque voyelle a un son clair, et un son sourd que l'auteur note par un petit cercle sous chaque lettre: 6, e, etc.; 20 chaque voyelle a un son pur de nasalité, et un son nasalisé que l'auteur marque par un accent circumflexe: â, ê, ê etc.; enfin elle est affectée de tons, comme en Chinois et dans les langues Indo-chinoises. Ces tons, ou accents d'élévation, sont au nombre de quatre: l'ordinaire, le grave, le moyen, l'aigu.

Le consonantisme offre le phénomène des clicks, appelés aussi schnalzen, inspirations, poppysmata, claquements; l'auteur adopte l'appellation d'avulsifs; ces avulsifs different essentiellement des consonnes en ce qu'ils se produisent non par expiration, mais par inspiration. Ceux employés en Nama sont au nombre de quatre: le dental, le palatal, le cérébral et le guttural ou latéral, tandis

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que la langue des San possède, en outre, le spiro-dental, le labial, le linguo-palatal et un click que Bleek appelle undefined; peut-être a-t-on produit d'abord toutes les consonnes, au moins celles plosives, par inspiration aussi bien que par expiration. M. Schils avait à propos des avulsifs à résoudre trois problèmes 1o rechercher leur véritable nature, et savoir si les dénominations de palatal, cérébral etc. y correspondent exactement, 2o trouver des signes qui pussent les représenter non seulement à l'œil, mais aussi à l'oreille, 3o enfin découvrir la fonction grammaticale et lexiologique des avulsifs. Sur ces points il a dû être, et il a été heureusement initiateur, ou au moins réformateur dans une large mesure.

Il vérifie d'abord les appellations des divers avulsifs, et les trouve exactes. Cependant le palatal n'est, en dernière analyse, qu'une variété du dental.

Comment rendre graphiquement ces clicks ou avulsifs? Autant d'auteurs, autant de modes de transscription. Les uns se servaient d'une barre verticale, simple, ou double, surmontée ou souscrite d'un point; les autres employaient les signes t1, t2, t3. Le système qui semblait prévaloir consistait à employer les lettres de l'alphabet romain non employées par ailleurs en Nama. C'est ainsi que Tindall dans sa grammaire marque le dental par c, le cérébral par q, le palatal par v et le guttural ou latéral par x. Ce système a un grand inconvénient, il détruit la sensation de l'articulation, par exemple, quand il représente le palatal par v. On avait proposé aussi de représenter le palatal par la première lettre de ce mot, P le dental par d etc. en employant la majuscule ou la lettre grecque pour distinguer les inspirées; ce système reproduisait l'inconvénient ci-dessus signalé. M. Schils rentre dans la réalité en marquant les avulsifs par des lettres grecques correspondant aux lettres romaines qui représentent les expirées produites par le même organe. C'est ainsi que le dental sera représenté par ; le palatal qui n'est qu'un dental plus fort par 7, le cérébral qui est à l'avulsif dental ce que l'expirée cérébrale est à l'expirée dentale en Sanscrit par un moyen analogue, l'emploi d'un t souscrit d'un point: 7, et le gutteral par x, de telle sorte que la sensation de la place de l'articulation est conservée.

le

Le troisième problème relatif aux avulsifs est leur emploi grammatical. Il n'est pas possible encore de le résoudre. Il faut noter que les avulsifs ne peuvent se placer à la fin d'un mot; on en a conclu que ce sont des préfixes; suivant M. Walmann, ces préfixes auraient d'abord simplement modifié le sens des racines auxquelles ils n'auraient pas appartenu, pius tard ils se seraient cristallisés et seraient devenus parties intégrantes de ces racines. L'auteur démontre que cette théorie est erronée; il combat aussi celle de M. Olpp qui voit dans les avulsifs des préfixes d'une nature particulière, analogue à ceux des langues Bantou, rangeant les mots par familles d'idées. D'ailleurs, non seulement les con

sonnes permutent entre elles, mais souvent elles permutent avec les avulsifs. L'avulsif précède presque toujours une autre consonne, et souvent cette consonne subséquente finit par l'éliminer.

Le champ des observations sur la phonétique est naturellement restreint dans l'état actuel de l'étude de la langue; l'auteur peut exposer plus longuement la morphologie. La première question ici, c'est celle du monosyllabisme ou du polysyllabisme primitif; l'auteur se prononce nettement en faveur du premier. A partir de ce monosyllabisme la langue aurait été revêtue successivement de deux couches, celle de la dérivation primaire, celle de la dérivation secondaire, au moyen surtout de suffixes. Quand à la racine primitive elle se compose tantôt d'une syllabe ouverte, tantôt d'une syllabe fermée. L'auteur donne la liste des suffixes employés pour les deux dérivations. Nous la transcrivons 1o a, e, i, o, 2o ba, be, bi, bo, bu, 3o da do du, 4° ga, gi (gye), ge, go, gu, 50 he, ho, 6° im, 7° in, 8° ma, me, mi, mo, 9o n, na, ne, ni, no, nu, 10o ra, re, ri, ro, ru, 11o sa, se, si, so sam, sen, sin, 12o ta, ti, tsi, tsam, tsin. Il cherche à expliquer le sens de ces suffixes; c'est ainsi que a signifie crier, et a-re, redire; go aller, et go-re, s'en aller, ce qui donne bien un sens spécial au suffixe Mais ces suffixes qui sont des mots vides ont-ils été d'abord des mots pleins? L'auteur ne se place pas à ce point de vue. Nous ajouterons que dans le tableau ci-dessus nous voyons successivement défiler toutes les consonnes, suivies chacune de toutes les voyelles de l'alphabet. Nous avons remarqué ailleurs (essai de phonétique générale) que la même liste existe dans les langues les moins apparentées, en Mandchou, en Sanscrit, et nous en avons tiré la conséquence, que ces suffixes n'ont jamais eu un sens de substance et ont toujours été des mots vides employés pour modifier le sens en s'ajoutant à la racine. Ce qui se passe en Nama semble confirmer notre opinion.

re.

La grammaire Nama proprement dite comprend surtout l'étude du pronom et du verbe. Le pronom, comme dans toutes les langues qui ont conservé en partie le stade primitif y joue le plus grand rôle; il domine absolument le substantif.

Chez les Namas l'idée du substantif est essentiellement subjective, et il se passe là un phénomène curieux qu'il faut rapprocher de celui qui se produit dans d'autres langues qui présentent aussi des traces d'un état primitif. Dans beaucoup de langues le verbe n'est en réalité qu'un substantif; son sujet n'est que le complément au génitif de ce substantif; le substantif lui-même ne se comprend que d'une manière concrète en y agglutinant un pronom possessif qui en dépende; c'est ainsi qu'on dit: de moi-la vue au lieu de: je vois; c'est ainsi, d'un autre côté, qu'on ne peut dire l'œil simplement, mais seulement de-moi-l'œil ou de-lui-l'œil. Ici le pronom domine encore, mais c'est dans sa forme prédicative, qu'il se joint au substantif. Une sorte d'indivision règne encore ici

entre le substantif et le verbe. Ainsi on ne pourra dire l'ail il faudra dire l'œil-il; on ne pourra dire l'homme, il faudra dire: l'homme-moi, l'homme-toi, l'homme-il, les hommes-nous etc. On ne parle que d'une manière subjective, on rapporte tout à soi par l'emploi des pronoms personnels toujours suffixés au substantifs. Bien plus par cette suffixation du pronom personnel prédicat toute partie du discours devient substantif. rgai signifie bon; en y joignant le pronom b lui, on a: ṛgaib, le bon, la bonté; de xgû, engendrer, en ajoutant le même pronom, on obtient agûb, le père; de ei, sur, préposition, en ajoutant le pronom féminin, s, elle, on obtient ei-s, le visage. On comprend que le verbe et le substantit arrivent souvent à se confondre, mu-b signifie à la fois l'œil et il voit, littéralement dans les deux cas œil-il; mu-gu signifie à la fois les yeux et ils voient, dans les deux cas, littéralement ail-eux. La seule différence formelle consiste en ce que, comme le remarque l'éminent linguiste Frédéric Müller, le verbe seul est passible de l'indice du temps, et seul incorpore un pronom-objet.

Si du rôle fonctionnel on passe à la forme morphologique du pronom personnel, on est frappé d'une particularité curieuse. Il semble que la racine de chaque pronom change au singulier, au pluriel et au duel, au masculin, au féminin et au neutre; ainsi celui de la 1ère personne est au singulier ta, au duel khum et rum, im, suivant les genres, au pluriel gye au masculin, si au féminin et da au neutre. Le pronom de la 2e personne est ts et s au singulier, khu et ro au duel, go, so et do au pluriel suivant les genres. Y a-t-il là ce syncrétisme qui représente par une racine différente successivement le même mot avec chacun de ses accidents. L'auteur ne le pense pas, il rétablit avec soin les formes primitives, puis les analyse rigoureusement. Il dégage ainsi les indices véritables de la première personne, par exemple, qui sont mi et ta, puis il découvre que le surplus n'est point un indice de genre mais seulement l'indice du nombre, c'est ainsi que khu qu'on trouve dans khum, signifie: ainsi que, comme; khumi, duel, veut donc dire littéralement: ainsi que toi, donc : nous deux; qui se trouve dans im signifie: égal, donc im signifie: comme moi nous; da signifie avec, au neutre dans cette forme l'indice m de la personne a fini par disparaître: Gye avait pour forme primitive gum, guma, et cette dernière dérive de rgu-nu, or la racine Tgu existe encore dans gui, beaucoup, l'avulsif initial s'est peu à peu éliminé. Quand au si forme du pluriel, il doit, quoique l'auteur n'en parle pas, être l'indice du féminin qui en effet est s. L'analyse des pronoms de la 2e et de la 3° personnes ne nous semble pas moins plausible; la 2e aurait deux indices si, tsi et o, la 3e quatre bi, si, i, ti. Nous remarquerons seulement que si le concrétisme est réduit à de plus justes limites, il n'en existe pas moins, sauf analyse ultérieuse, puisque chaque personne possède encore plusieurs racines.

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