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mancherlei Beiträge lieferten. Während diese eine sehr dichte Besiedlung mit Komen und Katoikien erkennen lassen, führen uns die Denkmäler von Hypaipa im Kaystros-Tale das lebhafte Treiben einer mittleren lydischen Stadt vor, welches zur Kaiserzeit in den mehrfach bezeugten Festspielen zu Ehren der persischen Artemis einen Höhepunkt fand.

Der Steuerveranlagung dienten die zu Hypaipa auf Stein erhaltenen Einbekenntnisse des Familienstandes, des Grund- und Viehbesitzes, wohl aus dem Ende des 3. Jahrh. n. Chr., die große Ähnlichkeit mit den zar' oixiav ȧnoyqaqai der ägyptischen Papyri und einigen andern, inschriftlich überlieferten Aufzeichnungen Kleinasiens und der griechischen Inseln aufweisen. Für die römische Verwaltung und den Kolonat sind beachtenswert drei an verschiedenen Orten der Umgebung von Philadelpheia zum Vorschein gekommene, inhaltlich vielleicht zusammengehörige Texte aus dem 3. Jahrh., worin Bewohner einer Kome, die als Kolonen (yɛwoyol) der Kaiser deren Domänen (8ɛσлoτizà xoia) bearbeiteten, bei diesen über rücksichtlose Bedrückungen und Eintreibungen der durchreisenden Regierungsorgane Beschwerde führen ein aus Inschriften und Papyri des griechischen Ostens wohlbekanntes Thema in neuer Variante.

Religionsgeschichtliches Interesse erregen außer den Weihinschriften mit den schon berührten lokalen Götternamen die Ordnung eines privaten Heiligtums in Philadelpheia aus späthellenistischer Zeit, in welcher - abweichend von den gangbaren, das Hauptgewicht auf gewisse äußere Befleckungen legenden Satzungen sehr eingehende Vorschriften für die moralische Reinheit der Besucher enthalten sind; dann der Giebel eines Naiskos mit der Reliefbüste des jugendlichen Commodus und der Widmung eines als of "Eowtes sich bezeichnenden Vereines (von uns bereits veröffentlicht: Österr. Jahreshefte XIV Beibl. 45 ff.); endlich die Weihung eines paozabins (so) an eine jüdische Synagoge und mehrere, zum Teil noch dem 3. Jahrh. angehörige christliche Inschriften. Prag. Anton v. Premerstein.

Zu Waddington, Inscr. grecques et latines de la Syrie, p. 619, n. 2701. Die oben angeführte Inschrift, nach Waddington publiziert von Seymour de Ricci aus den Papieren Gisbert Cupers in der Königlichen Bibliothek im Haag (Inscriptions grecques et latines de Syrie copiées en 1700, Revue archéol., 4a série, t. X [1907], p. 286 und Transkription p. 293, n. 30), hat folgenden Wortlaut:

...

Ἔτους ηπσ Πανήμου . . . ἐρώτα . . . α καταχθ. Waddington (Expl. p. 625 fg.) ergänzte ερώτα καταχθονίους] und erklärte diesen Imperativ geistreich damit, daß hier, statt den Namen des Verstorbenen anzugeben, der Beschauer aufgefordert wird, die unterirdischen Götter zu befragen, wenn er seinen Namen zu erfahren wünscht. Zu pora fehlt jedoch das Objekt, welches wohl in der Lücke von mehreren Buchstaben zwischen póra und zaraz9 gesucht werden muß. In dem A vor zaraz9 ist ohne Zweifel der letzte Buchstabe des Objektes zu sehen. Ich ergänze daher πρώτα [ὄνομα καταχθονίους]. E. E. Briess.

Personalien.

Heinrich Nissen in Bonn ist am 29. Februar, 72 Jahre alt, gestorben. Mommsens Landsmann und Antipode war geboren am 3. April 1839 in Hadersleben. Auf drei Gebieten hat er grundlegende Arbeit für unser Fach geleistet, in der Quellenforschung durch seine Krit. Untersuchungen über die 4. u. 5. Dekade

des Livius (1863), in der Stadt- und Landesgeschichte Italiens durch die Pompejanischen Studien zum antiken Städtewesen (1877) und die Italische Landeskunde I. II. (1883-1902), endlich auf metrologischem Gebiet; vgl. Das Templum (1869) eine Studie, worauf dann die letzten Arbeiten seines Lebens, die tiefgründigen Untersuchungen über die Orientation, aufgebaut sind. Seit Mommsens Tod ist sein Hinscheiden der schwerste Verlust, den die Althistorie erlitten hat. Hermann Dessau in Berlin, wiss. Beamter bei der Akad. der Wiss. daselbst, wurde zum etatsmäß. a. o. Prof. ernannt.

Wilhelm Weber, Privatdozent der alten Geschichte in Heidelberg, hat einen Ruf als Ordinarius an die Universität Groningen (Holland) erhalten und angenommen.

Matthias Gelzer hat sich in Freiburg i/Br. als Privatdozent für alte

Geschichte habilitiert.

Julius Beloch in Rom ist als Nachfolger Ulrich Wilckens nach Leipzig berufen worden und wird zum Winter 1912 dorthin übersiedeln.

Oscar Leuze hat in Halle die venia legendi für alte Geschichte erworben.
Th. Homolle wurde an Stelle von M. Holleaux wieder zum Direktor

des französischen archäologischen Instituts zu Athen ernannt.

Walter Otto in Greifswald hat einen Ruf nach Gießen als Nachfolger von M. L. Strack abgelehnt; nunmehr ist die Stelle mit einem klassischen Philologen, Professor R. Laqueur in Straßburg, besetzt worden.

Berichtigung.

Der Verfasser des Artikels: Zwei Kritische Bemerkungen zu den Scriptores historiae Augustae (oben S. 121-125) heißt Arthur Saekel.

La population du Péloponnèse aux V et IV° siècles.

Par E. Cavaignac.

Depuis la publication de la dernière étude de Mr. Beloch (Klio 1906, p. 51-78), un document nouveau (Théopompe) a invité à examiner si, pour le Péloponnèse comme pour la Béotie, sa réaction contre les chiffres immodérés acceptés avant lui. réaction nécessaire, n'avait pas été trop énergique. On est invité surtout à examiner s'il n'est pas très téméraire d'appliquer les résultats acquis pour le IVe siècle à la première moitié du V, et s'il ne faut pas méditer de plus près ce que dit Thucydide de la Pentékontaétie en ouvrant son récit de la guerre du Péloponnèse: „Les puissances étaient alors à l'apogée du développement de leurs forces matérielles. Ceci nous amène à considérer avec plus d'attention les renseignements fournis par Hérodote, et précisément la dernière édition de cet auteur, que vient de donner Mr. Macan, permet de corriger quelques axiomes reçus en ce qui le concerne. Je considère comme acquis les

faits suivants:

1o Hérodote est incapable de nous donner le résultat de réflexions personnelles en matière de statistique, parceque ces questions l'intéressent fort peu: pour l'armée perse par exemple, il consacre cinquante chapitres à décrire les uniformes, mais ne donne pas les chiffres, parcequ'il ne les a trouvés consignés nulle part. Quand il les donne, comme c'est le cas pour les hoplites du Péloponnèse (IX, 28), c'est qu'il est tombé sur un document qu'il a utilisé tel quel. Dans l'espèce, ce document peut fort bien être, en dernière analyse, une sorte de formula togatorum dont les autorités de Sparte devaient avoir besoin pour vérifier si les alliés satisfaisaient à leurs obligations fédérales. Seulement, ce document ne se rapporte pas forcément aux évènements de 479, à propos desquels Hérodote l'utilise. 2o Les renseignements d'Hérodote, en tous cas, ne remontent pas à l'époque où fut achevée la rédaction de son livre (vers 425), mais à l'époque où il a recueilli l'ensemble de ses informations sur la Grèce continentale (vers 460).

3o Les documents qu'il a utilisés proviennent même, en général, d'une date antérieure. En ce qui concerne les renseignements statistiques relatifs au Péloponnèse, il est fort possible je ne dis pas plus -- qu'ils remontent, non pas aux environs de 460, non pas même à la date de

Klio, Beiträge zur alten Geschichte XII 3.

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480 (époque où, après tout, les Spartiates avaient pu entreprendre un dénombrement des forces alliées, en prévision des événements imminents). mais plus haut encore, jusqu'au VIe siècle, et que les listes n'aient pas été révisées depuis les débuts de la confédération.

En tous cas, le texte d'Hérodote jouit du dangereux privilège de ne pouvoir être contrôlé par aucun autre. Il me paraît imprudent de le confronter même avec des renseignements puisés dans Thucydide. Il faut le prendre ou le laisser: je le prends.

Ceci dit, le premier chiffre sur lequel se porte l'attention est celui qui est relatif à Sparte même. Sur ce point, l'étude de Mr. Beloch contient un paradoxe hardi, qui nous oblige à examiner de nouveau les idées universellement reçues sur la décroissance constante du nombre des Spartiates. C'est l'éternelle et irritante question de l'organisation militaire spartiate qui intervient ici, mais peut-être y a-t-il quelque chose à gagner, sur ce point, par une étude d'ensemble des armées grecques ultérieures, qui en sont plus ou moins dérivées, et des traités de tactique: M. Dieulafoy l'a indiqué dans un mémoire lu à l'Académie des Inscriptions en 1908 et dont il a bien voulu me permettre de prendre connaissance et de me servir. J'indiquerai seulement, dans ce qui suit, les points de détail sur lesquels je crois devoir me séparer de lui.

I.

On sait que, dans la Sparte de l'époque classique (VI-IVe siècles), on trouve, au sommet de la société, la classe des Égaux. Cette classe correspond à peu près à l'élément de population qui, dans les autres cités, fournit les hoplites, mais, à Sparte, elle constitue seule tout le corps des citoyens optimo iure: qui n'y appartient pas tombe au rang des лouriores. Cette classe est définie, sinon par un cens précis, du moins par la faculté d'apporter sa quote-part aux mess" où se retrempe le sentiment de la camaraderie militaire: par mois, 731 de farine d'orge, 361 1⁄2 de vin, 3 kg de fromage, 1 kg 11⁄2 de figues, 10 oboles pour l'oyoríar (Plut. Lyc. 12). C'est seulement au sein de cette élite que les hommes sont tous astreints au service militaire tant que leur âge leur donne la vigueur nécessaire pour y satisfaire: à elle seule s'applique l'expression de levée en masse", лarduei.

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Les limites d'âge légales sont sans doute 20 et 60 ans. A la vérité. l'âge de 18 ans devait marquer une limite à Sparte comme à Athènes: c'était l'âge où l'enfant devenait Mellirène. Mais on nous dit expressément que les jeunes gens de 20 ans, sous le nom d'Irènes, formaient encore un corps à part (Plut. Lyc. XVII, 3), et ce n'est sans doute qu'à partir de cet âge (dg) qu'on comptait les bans du contingent ordinaire. D'autre part, on nous dit que les hommes qui avaient vécu 40 ans après

cette limite inférieure étaient dispensés du service au dehors (Xén. Hell. V, IV, 3): mais, dans l'année qui suivait leur libération, ils étaient encore à la disposition de l'Etat sous le nom d'Agathurges, et, même ensuite, pouvaient être réquisitionnés pour la défense du territoire. Cette jeunesse“ était divisée en 8 bans, de 5 en 5 ans. Nous entendons parler des hommes de 30 à 35 ans (rà diza àg' ). des hommes de 35 à 40 ans (rà tertezaideza age). des hommes de 40 à 45 ans, des hommes de 50 à 55 ans, etc. Pour nous rendre compte de la proportion des différents bans, nous avons utilisé des tableaux statistiques relatifs à une population à peu près stationnaire. Ils donnent les résultats suivants (sur 500 Spartiates de 20 à 60 ans):

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Comme nous le verrons, la population spartiate, dans la période que nous considérons, a été constamment décroissante: il faudrait donc en réalité, dans le tableau précédent, diminuer les chiffres pour les classes les plus jeunes et les forcer pour les autres.

Les bans n'étaient pas tous levés pour chaque campagne. Dans l'ordre de mobilisation, les éphores indiquaient dans quelles limites d'âge les hommes étaient convoqués (Xén. Gouvern. de Laced. XI, 2: Пootor μèr τοίνυν οἱ ἔφοροι προκηρύττουσι τὰ ἔτη εἰς ἃ δεῖ στρατεύεσθαι . .). On ne levait jamais d'armées composées uniquement de jeunes soldats. On devait prendre toujours au moins les hommes de 30 à 35 ans, considérés comme la fleur du recrutement. D'autre part, nous verrons qu'il fallait des hommes quelque peu mûrs pour fournir les serre-file. Le type ordinaire d'une levée réduite devait comprendre les hommes de 25 à 45 ans: soit la moitié environ du contingent (en appliquant à notre tableau la remarque faite ci-dessus, p. 263). On laissait alors les plus jeunes et les plus vieux", dans une mesure plus ou moins large ( par exemple du contingent, en 418). Il était extrêmement rare qu'on ordonnât une véritable levée en masse, la totalité du contingent.

Les hommes mobilisés sont organisés en vue de la disposition en phalange. Or, le but, en ce qui concerne la phalange, est de la rendre aussi homogène que possible dans le sens de la longueur sauf une légère inégalité sur laquelle nous reviendrons. En revanche, les files qui

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