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les jours précédents: Ὁ δὲ τὰς μὲν ἔμπροσθεν ἡμέρας ἐδόκει διωθεῖσθαι καὶ ἀναδύεσθαι τὸ μέγεθος τῆς ἀρχῆς φοβούμενος l'auteur original avait sans doute placé la même remarque plus haut, là où il indiquait l'effet des exhortations de Valens, comme Tacite (I, 52): „Quatiebatur his segne ingenium, ut concupisceret magis quam ut speraret" τότε δέ φασιν οἴνου διαπλέων καὶ τροφῆς ὄντα μεσημβρινῆς προελθεῖν καὶ ὑπακοῦσαι Γερμανικὸν ὄνομα θεμένων αὐτῷ, τὸ δὲ Καίσαρος οὐ προσδεξάμενον. En ce qui concerne l'acceptation ou le refus des noms honorifiques, Plutarque se trompe certainement et anticipe: il résulte avec évidence du récit ultérieur de Tacite (I, 62) que la chose se passa quelque temps après, le jour où les deux corps d'armée constitués sous le commandement de Valens et de Caecina se mirent en marche pour l'Italie: „,Instructi intentique signum profectionis exposcunt, nomine Germanici Vitellio statim addito; Caesarem se appellari etiam victor prohibuit".1) Au même chapitre Tacite nous montre Vitellius, pendant que ses soldats faisaient avec une ardeur impatiente les préparatifs de l'expédition, engourdi dans ses jouissances et oublieux de tout le reste: "Torpebat Vitellius et fortunam principatus inerti luxu ac prodigis epulis praesumebat, medio diei temulentus et sagina gravis. . ." Ce qui aurait été, d'après Plutarque, l'état du prétendant au moment de la salutation fut, d'après Tacite, son état habituel les jours suivants.2) Comme le Grec a certainement altéré l'original sur l'autre point, nous avons le droit de penser que sur celui-ci encore la version du Romain est la bonne. Donc, en ce qui concerne l'attitude du nouvel empereur, Plutarque ne nous fournit pas de quoi suppléer au silence de Tacite; et si Tacite n'en parle point, c'est sans doute qu'il n'a rien trouvé dans la source ou du moins rien d'intéressant.") Du témoignage de Plutarque peut-être faut-il cependant retenir ce détail, que la salutation de Valens eut lieu au milieu du jour. Tel étant le

1) Dans ce passage, statim, que Borenius, p. 30, n. 2, me reproche d'avoir négligé (Les sources de Tacite, p. 19, n. 1) signifie évidemment que le surnom de Germanicus fut conféré par les soldats (et accepté par Vitellius) au moment même du départ; celui de César fut proposé aussi alors, mais ne fut pas accepté statim. - Suétone commet une inexactitude un peu moins forte que celle de Plutarque: il place l'incident des cognomina après l'adhésion de l'armée supérieure (Vit. 8). Sa version ne saurait non plus prévaloir contre celle de Tacite; car la phrase qui suit nous le montre de façon manifeste altérant la chronologie relative: Vitellius n'aurait constitué ses deux armées de marche qu'après avoir appris la mort de Galba; or voy. Tacite, Hist., I, 64.

2) Borenius, p. 29: „Plutarchus, cum depingere gestiret, quo modo gravissimo illo temporis momento se gessisset Vitellius, neque apud Tacitum hoc loco quicquam de illo ipso inveniret, quae in alius sermonis contextu (I, 62) Tacitus tradiderat, huc transtulit“. Je m'approprie la remarque, en substituant à Tacite la source commune et en excluant l'hypothèse d'une altération voulue.

3) Au contraire il raconte en détail la scène correspondante pour Othon (I, 36) et Vespasien (II, 80).

Beiträge z. alten Geschichte IV1.

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cas, on trouverait à sa mention erronée de l'ivresse une explication assez naturelle: comme il a lu superficiellement l'original pour les évènements de Germanie postérieurs à la proclamation de Vitellius, évènements dont il ne voulait pas faire lui-même le récit, il aurait par inadvertance mêlé deux passages où il était question du milieu du jour, celui de la salutation et celui de l'ivresse habituelle. Quant aux faits qui se passèrent à Cologne le 2 janvier après la démarche de Valens, Tacite les aura négligés à cause de leur insignifiance. La source les détaillait, si du moins, comme je le crois,1) la narration de Suétone 2) en est dérivée. Or, à lire cette narration, nous voyons que, passée la démarche de Valens, ni Vitellius. ni les autres ne firent ce jour là rien de notable. Elle commence par une grosse inexactitude, puisqu'elle nous donne pour spontanée et inopinée la proclamation de Vitellius, qui ne fut, avons-nous vu, que la réponse des troupes à l'offre de leur général: „Quare vixdum mense transacto, neque diei neque temporis ratione habita, ac iam vespere, subito a militibus e cubiculo raptus, ita ut erat, in veste domestica, imperator est consalutatus . . Au surplus, la scène ici décrite n'est pas invraisemblable. Mais il ne faut sans doute pas l'identifier avec la salutation de Valens. Vu la faible distance qui séparait Colonia et Bonna. 3) même si le message de Vitellius aux légions ne partit qu'à l'aube, Valens, qui fit à coup sûr diligence, put aisément avec ses cavaliers entrer à Colonia avant midi. Il s'agirait done d'une autre manifestation et d'autres soldats. 4) fantassins. par exemple, de la le légion accourus sur les traces de la cavalerie. Quoi qu'il en soit, cette seconde manifestation était. relativement à la première, sans grande importance. Bien moins digne encore de mémoire était la promenade triomphale qui la suivit, „circumlatusque per celeberrimos vicos . . ." Ou, si l'on veut, elle devait sembler telle à un historien comme Tacite. 5) A plus forte raison devait-il dédaigner le retour au prétoire et ce feu de cheminée où le héros de la fête voulut voir un heureux présage: „Bono, inquit, animo estote: nobis adluxit"; les seules paroles, toujours d'après Suétone, qu'il ait adressées aux soldats: „nullo sermone alio apud milites usus“.

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Si Tacite, comme je le crois, a opéré ces suppressions, on ne saurait sérieusement lui en faire grief. Et. de même que la démarche de Valens impliquait l'adhésion totale de la I légion, ainsi cette adhésion entraînait naturellement celles des légions de Vetera et de Novaesium. On conçoit donc que Tacite, à supposer qu'il trouvât quelques détails dans la source, ait jugé suffisante la mention très brève: „Secutae ingenti certamine

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4) Contrairement à l'opinion de Borenius, p. 30.

5) Je songe surtout à sa déclaration bien connue, Ann., XIII, 31.

eiusdem provinciae legiones". Plutarque ne dit pas un mot de ce qui se fit à l'armée inférieure après la démarche de Valens. Mais il enregistre et apprécie le ralliement de l'armée supérieure: Ev9vs de xai tò μɛta Φλάκκου στράτευμα τοὺς καλοὺς ἐκείνους καὶ δημοκρατικοὺς εἰς σύγκλητον ὅρκους ἀφέντες ὤμοσαν Οὐιτελλίῳ τῷ αὐτοκράτορι ποιήσειν τὸ προστασσόμενον. Suétone, plus vague sur le temps, enregistre le fait sans l'apprécier: „Consentiente deinde etiam superioris provinciae exercitu, qui prius a Galba ad senatum defecerat . . ." Tacite donne une date précise et son appréciation offre avec celle de Plutarque une ressemblance verbale frappante: „Et superior exercitus, speciosis senatus populique Romani nominibus relictis, tertium nonas Ianuarias Vitellio accessit". Sur l'inconvénient de la précision chronologique dans cette phrase et celle qui la suit: „Scires illum priore biduo non penes rem publicam fuisse“, ainsi que sur le sens de cette réflexion, je renvoie à la première partie de mon étude.

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Arrians Periplus Ponti Euxini

von Carl Patsch.

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Der Periplus Ponti Euxini ist der Prügelknabe unter den kleinen Schriften Arrians, und doch verdient er etwas Liebe. Getadelt wird an ihm vor Allem die sonderbare Reiseroute", die er verzeichne, und dies ist einer der beiden Hauptgründe, die C. G. Brandis1) bewogen haben, zwei Drittel des Werkchens für das Machwerk" eines gedankenlosen" Fälschers zu erklären. Die Route umfasse von Trapezus ausgehend erst (c. 1-11) den Küstenteil bis Dioskurias-Sebastopolis, dann (c. 12—16) ,, ohne alle Überleitung und Verbindung" die Strecke Thrakischer Bosporus Trapezus und schliesslich (c. 17-25) den Norden und Westen des Pontus (Dioskurias-Taurien-Thrakischer Bosporus), wiewohl es „doch das Gegebene" war, den dritten Teil dem ersten anzufügen und erst dann den zweiten folgen zu lassen, um wieder bei Trapezus zu endigen“. Diese Erkenntnis ist so naheliegend, daß es schwer fällt, sie Arrian und noch mehr dem „Fälscher" des zweiten und dritten Teiles abzusprechen. der doch nach Brandis trotz seiner „Gedankenlosigkeit“ eifrig bemüht war, Arrian zu kopieren, um seinen Zusatz als das Werk eines „berühmten Mannes" erscheinen zu lassen: er ahme Arrians Vorliebe für Xenophon und für mythologische Reminiszenzen nach; er rede gleich diesem Hadrian in der zweiten Person an; er erfinde den Hafenbau in Trapezunt, um ebenso wie Arrian von des Kaisers Verfügungen zu sprechen; kenntnisreich wisse der der byzantinischen Zeit angehörige Fälscher, um seinem Machwerke den zeitgenössischen Stempel aufzudrücken, den Tod des bosporanischen Königs Kotys und Hadrians Besuch des thrakischen Bosporus einzuflechten. - Die naturgemäße Folge in der Küstenbeschreibung hat er jedoch außer Acht gelassen! Da wäre doch die Frage am Platze gewesen, ob er sein Spiel nicht auch hier geschickt getrieben habe, ob nicht er, sondern unsere handschriftliche Überlieferung an der unorganischen Aneinanderreihung der drei Teile schuld sei, ob nicht eine Versetzung von Blättern stattgefunden habe.

1) Rhein. Museum LI (1896) S. 109 ff.

Und in der Tat, man braucht nur die einfache Metathesis vorzunehmen, den dritten Teil zwischen den ersten und zweiten einzuschieben, um die Vermutung bestätigt zu sehen: er findet nach oben und nach unten unzweifelhaften Anschluß, die von Brandis vermißte „Überleitung und Verbindung". Der erste Satz des dritten Teiles (c. 17,1) lautet: tà δὲ ἀπὸ Τραπεζοῦντος διαστήματα μέχρι Διοσκουριάδος προείρηται διὰ τῶν ποταμῶν ἀναμετρηθέντα. ἀθροίζονται δὲ ἀπὸ Τραπεζοῦντος ἐς Διοςκουριάδα, τὴν νῦν Σεβαστόπολιν καλουμένην, στάδιοι δισχίλιοι διακόσιοι Exovra. Der Autor verweist auf die Abstände der Orte zwischen Trapezus und Dioskurias, die er im Vorhergehenden durch Messungen (oder eher Abschätzungen) der Entfernungen der Flussmündungen gewonnen habe. Davon ist in dem jetzt Vorhergehenden nicht im geringsten die Rede, da die vorstehenden fünf Kapitel 12-16 die Strecke Thrak. Bosporus Trapezunt behandeln, wohl aber am Ende des ersten Teiles, wo die genaue Aufzählung der Flußdistanzen zwischen Trapezunt und Dioskurias und die darauf basierte Ermittlung der Ortsentfernungen die c. 7, 8, 10 einnehmen und in c. 10, 4 sich die nämliche Gesamtsumme vorfindet: ἀπὸ Τραπεζοῦντος δὲ ἐς Σεβαστόπολιν ἑξήκοντα καὶ διακόσιοι καὶ diozího. Brandis hat S. 113 die obige Stelle als eine „völlig überflüssige" Wiederholung der letzteren bezeichnet. Das kann sie isoliert beurteilt erscheinen; aber in den von uns vorgeschlagenen Zusammenhang gebracht, schließt sie sich dem letzten Kapitel (11) des ersten Teiles völlig verständlich an. Dieses ist ebensolchen die ganze Strecke Trapezus-Dioskurias betreffenden Zusammenfassungen gewidmet; es sind hier die bis jetzt gesichteten Gaue zusammengestellt und die Fahrtrichtungen bis Dioskurias zusammengefasst. Das letztere leitete zur Rekapitulierung der Fahrtdauer.

Und wie sich der Anfang des dritten Teiles dem Ende des ersten angliedert (c. 17 dem c. 11), so ergibt sich durch einfache Aneinanderreihung der Zusammenhang des Schlusses des dritten Teiles (c. 25) mit dem Anfange des zweiten (c. 12): dem Schlusssatze dort: ráde μèv xai và ἀπὸ τοῦ Βοσπόρου τοῦ Κιμμερίου ἐπὶ Βόσπορον τὸν Θράκιον καὶ πόλιν Βυζάντιον entspricht der erste Satz hier: τὰ δὲ ἀπὸ Βοσπόρου τοῦ Θρακίου ἔστε ἐπὶ Τραπεζοῦντα πόλιν ὧδε ἔχει.

Darnach bildete der Periplus ursprünglich ein wohl gefugtes Ganzes; erst in der Überlieferung sind seine Bauglieder ausgehoben und an unrichtigen Stellen versetzt worden. Damit fällt auch der eine Hauptgrund gegen die Autorschaft Arrians weg. Ebenso leicht ist es zu zeigen, daß auch der zweite nicht stichhaltig ist.

Brandis erkennt die Fälschung vornehmlich auch daran, dass der zweite und dritte Teil keine Angaben über römische Besatzungen und andere durch Rom beeinflußte Verhältnisse enthalte, wiewohl sich im

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