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Knecht, savant organiste allemand, dans la seconde moitié du xvIII siècle, est auteur d'une Méthode d'orgue qui a paru à Leipsick, en 1795 et 1796, sous le titre de: Vollständige Orgelschule für Anfænger und Geübtere, et que Jean Martini, surintendant de la musique de Louis XVIII, a traduit, sans indiquer la source de son travail, dans l'Ecole d'orgue (In-folio, Paris, chez Imbault).

On trouve dans cet ouvrage de nombreuses prescriptions pour l'accompagnement du plain-chant. Sans entreprendre ici des détails analytiques qui nous mèneraient trop loin, il suffira d'établir les points suivants :

Knecht place le plain-chant à la main droite; les chants posés à la basse, dit-il, s'écartent trop de leur harmonie; ils n'admettent pas autant de richesses harmoniques, et ne sont ni aussi distincts ni aussi appréciables, que lorsqu'ils sont exécutés par la partie supérieure.

Après avoir montré que l'on doit, pour l'accompagnement du chiant ecclésiastique, employer des accords consonnants directs ou renversés (ce qu'il n'observe pas toujours), il ajoute que cet accompagnement est susceptible de six variations.

La première variation consiste à faire

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Autre variat.

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mieux aux mélodies religieuses. Exemple. il donne les accompagnements suivants sous la mélodie placée à la main droite:

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Ped.

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P

Dans la cinquième variété, on travaille le chant en manière de canon; dans la sixième, on prend la mélodie pour sujet de fugue. On peut voir, dans l'ouvrage de Knecht ou dans celui de son traducteur Martini, les immenses difficultés que présentent ces deux dernières variétés d'accompagnement.

N° 4.- Système du P. Lambillotte.

Le P. Lambillotte s'est beaucoup occupé de musique religieuse, et, en particulier, de celle qui convient à l'orgue. I| mérite, sous ce dernier rapport, de fixer un instant notre attention. A vrai dire, il n'a rien imaginé de fondamental ni de complet sur la théorie de l'accompagnement du plainchant; mais il a simplement copié certaines formules anciennes qui, seules, ne peuvent donner une idée pratique de la science de l'accompagnement.

Ces formules se trouvent dans l'ouvrage intitulé Musée des organistes célèbres, 2 vol. in-folio, Paris, Schonenberger (tom. II, p. 4 et suiv.)

Après avoir déclaré qu'il laisse aux organistes le soin de transposer les gammes grégoriennes selon le genre des voix, et observé que l'harmonisation la plus simple est celle qui convient le mieux à la tonalité antique,

Deuxième mode.

Il a les mêmes formules et les mêmes modulations que le précédent.

Troisième mode.

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Huitième mode.

Ce mode est celui qui se prête le moins à notre harmonie moderne.

Quatrième mode.

Voir l'harmonie du mode précédent. Cinquième mo 'e.

Voir l'harmonie du ton précédent.

Dans tous ces exemples, les deux tonalités se trouvent confondues comme s'il s'agissait d'une seule et même chose.

N° 5. - Système de M. Sébastien Stehlin.

L'ouvrage de M. Stehlin, auquel nous allons emprunter un exemple pratique, a paru à Vienne en 1842, sous le titre de : Tonarten des Choralgesangs..., 1 vol. in-fol. de 64 pages. Le plain-chant y est placé à la main droite, comme cela se pratique du reste dans toute l'Allemagne catholique, la Belgique, l'Italie, le nord de la France, la Lorraine et l'Alsace. L'harmonie qu'il emploie appartient à la tonalité moderne. Nous regrettons que l'auteur ait mal traduit les différentes mélodies ecclésiastiques dont il présente l'accompagnement. Dans les exemples qu'il donne, on voit, en effet, que les notes carrées du plain-chant sont exprimées tantôt par des blanches, tantôt par des noires, quelquefois même par des croches. Les mélodies elles-mêmes ne sont pas des plus conformes aux bonnes éditions du chant grégorien. On en jugera par le fragment suivant qui se trouve à la page 35 du livre de M. Stehlin : c'est l'Introit de la Messe des morts.

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N° 6.- Système de M. Miné, dans lequel le plain-chant est placé à la main droite.

M. Miné a voulu tenter en faveur du plain-chant placé à la partie supérieure, des travaux analogues à ceux qu'il avait antérieurement publiés pour la mélodie ecclésiastique posée à la basse. L'Organiste accompagnateur, Recueil de messes solennelles et des principales fêtes de l'année, d'après le rite parisien, tel est le titre de l'ouvrage auquel je vais emprunter une citation. On pourra se convaincre que M. Miné ne s'est pas suffi

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N° 7. Examen d'un système qui n'exige de l'organiste accompagnateur aucune notion de musique.

Il existe un ouvrage Ouvrage souverainement ridicule sur la manière d'accompagner le plain-chant placé à la basse, sans qu'il soit nécessaire, pour le réaliser, de connaître une seule note de musique. Plusieurs personnes ayant été trompées par le titre de cette misérable production, nous regardons comme un devoir de prémunir nos lecteurs contre une œuvre qui est le fruit du charlatanisme le plus étonnant qu'on ait jamais vu.

L'ouvrage en question est intitulé: Manuel simplifié de l'organiste, ou Nouvelle méthode pour exécuter sur l'orgue tous les offices de l'année, selon les Rituels parisien et romain, sans qu'il soit nécessaire de connaitre

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