Œuvres de Molière, àÅèÁ·Õè 9Hachette et cie., 1886 |
©ºÑºÍ×è¹æ - ´Ù·Ñé§ËÁ´
¤ÓáÅÐÇÅÕ·Õ辺ºèÍÂ
acte amour ANGÉLIQUE apothicaires ARCHERS ARGAN ARISTE ARMANDE Auger avez avoit BACHELIERUS beau BÉLINE BÉLISE belle BÉRALDE Bergers Boileau chant chose CHRYSALE CLÉANTE CLITANDRE clystère cœur comédie comique Corneille Cotin couplet d'Argan danse Dictionnaire de Littré dire docte DOCTOR donne DORILAS doute drelin éditions de 1674 ENTRÉE DE BALLET êtes étoit Femmes savantes fille frère Fresnoy Grimarest Haute-contre HENRIETTE homme Ibidem intermède j'ai l'Académie l'acte l'Amour médecin l'Art de peinture l'édition de 1682 latin Littré livret de 1674 LOUISON Madame Malade imaginaire Maurice Raynaud Mignard Misanthrope Mlle Molière MONSIEUR DIAFOIRUS MONSIEUR PURGON musique NOTAIRE Note d'Auger Notice OEuvres parler partition personnage PHILAMINTE pièce plaisir poëme poëte POLICHINELLE Précieuses ridicules premier prologue Quæ raison représentations ridicules rien rôle satire SCÈNE VII sens seulement sonnet suivantes Tartuffe texte théâtre THOMAS DIAFOIRUS Tircis TOINETTE médecin TRISSOTIN trouve Vadius Val-de-Grâce veux violons Vivat voilà voyez ci-dessus
º·¤ÇÒÁ·Õèà»ç¹·Õè¹ÔÂÁ
˹éÒ 108 - Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous ne font rien moins que ce qu'ils ont à faire : Raisonner est l'emploi de toute ma maison, Et le raisonnement en bannit la raison. L'un me brûle mon rôt...
˹éÒ 72 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante; Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait : De son étude enfin je veux qu'elle se cache, Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots, Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
˹éÒ 106 - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
˹éÒ 64 - Quand sur une personne on prétend se régler, C'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler...
˹éÒ 106 - Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborions dont l'aspect importune ; Ne point aller chercher ce qu'on fait dans la lune, Et vous mêler un peu de ce qu'on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous.
˹éÒ 355 - Enfin, à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ; et je puis dire, sans vanité, que, depuis deux ans qu'il est sur les bancs, il n'ya point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre école.
˹éÒ 148 - C'est qu'on fut malheureux de ne pouvoir vous plaire. VADIUS II faut qu'en écoutant j'aie eu l'esprit distrait. Ou bien que le lecteur m'ait gâté le sonnet. Mais laissons ce discours, et voyons ma ballade. TRISSOTIN La ballade, à mon goût, est une chose fade : Ce n'en est plus la mode; elle sent son vieux temps.
˹éÒ 173 - ... la grande épreuve de toutes vos comédies, c'est le jugement de la Cour; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'ya point de lieu où les décisions soient si justes; et, sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que, du simple bon sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit qui, sans comparaison, juge plus finement des choses que tout le savoir enrouillé des pédants.
˹éÒ 533 - L'effort en est barbare aux yeux de l'univers, Et c'est brutalité plus que vertu suprême. On sait bien que les pleurs ne ramèneront pas Ce cher fils que t'enlève un imprévu trépas ; Mais la perte, par là, n'en est pas moins cruelle. Ses vertus de chacun le faisaient révérer ; II avait le cœur grand, l'esprit beau, l'âme belle ; Et ce sont des sujets à toujours le pleurer.
˹éÒ 215 - ... de satisfaction et de douceur, je vois bien qu'il me faut quitter la partie : je ne puis plus tenir contre les douleurs et les déplaisirs, qui ne me donnent pas un instant de relâche.