Fables choisies: with biographical sketch of the author and explanatory notes in English

»¡Ë¹éÒ
William R. Jenkins Company, 1892 - 107 ˹éÒ
 

©ºÑºÍ×è¹æ - ´Ù·Ñé§ËÁ´

¤ÓáÅÐÇÅÕ·Õ辺ºèÍÂ

º·¤ÇÒÁ·Õèà»ç¹·Õè¹ÔÂÁ

˹éÒ 106 - Repartit le vieillard. Tout établissement * Vient tard, et dure peu. La main des Parques blêmes De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée, Qui de nous des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier? Est-il aucun moment Qui vous puisse assurer d'un second seulement?
˹éÒ 3 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
˹éÒ 88 - L'emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite : Je reviendrai' dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai : J'étais là : telle chose m'avint : Vous y croirez être vous-même.
˹éÒ 14 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
˹éÒ 103 - En quoi vous valez mieux que cent peuples divers. Quel droit vous a rendus maîtres de l'univers? Pourquoi venir troubler une innocente vie ? Nous cultivions en paix d'heureux champs ; et nos mains Étaient propres aux arts ainsi qu'au labourage.
˹éÒ 16 - L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir. Le malheureux Lion se déchire lui-même, Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs, Bat l'air, qui n'en peut mais; et sa fureur extrême Le fatigue, l'abat : le voilà sur les dents.
˹éÒ 88 - L'air devenu serein, il part tout morfondu, Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie; Dans un champ à l'écart voit du blé répandu, Voit un pigeon auprès: cela lui donne envie; II y vole, il est pris: ce blé couvrait d'un lacs Les menteurs et traîtres appâts.
˹éÒ 105 - Les Germains comme eux deviendront Gens de rapine et d'avarice. C'est tout ce que j'ai vu dans Rome à mon abord: N'at-on point de présent à faire? Point de pourpre à donner? c'est en vain qu'on espère Quelque refuge aux lois; encor leur ministère At-il mille longueurs. Ce discours un peu fort Doit commencer à vous déplaire. Je finis. Punissez de mort Une plainte un peu trop sincère.
˹éÒ 77 - J'aurais trouvé ton testament tout fait, Ton petit-fils pourvu, ton bâtiment parfait. Ne te donna-t-on pas des avis quand la cause Du marcher et du mouvement, Quand les esprits, le sentiment, Quand tout faillit en toi ? Plus de goût, plus d'ouïe ; Toute chose pour toi semble être évanouie ; Pour toi l'astre du jour prend des soins superflus : Tu regrettes des biens qui ne te touchent plus. Je t'ai fait voir tes camarades Ou morts, ou mourants, ou malades ; Qu'est-ce que tout cela, qu'un avertissement...
˹éÒ 104 - La terre et le travail de l'homme Font pour les assouvir des efforts superflus. Retirez-les : on ne veut plus Cultiver pour eux les campagnes. Nous quittons les cités, nous fuyons aux montagnes, Nous laissons nos chères compagnes, Nous ne conversons...

ºÃóҹءÃÁ