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Pausanias nimmt mit seinen Gewährsmännern in Olympia zwiefache Einflüsse von Kreta her an, einmal jene älteren, welche an den Dienst der Rhea und die Pflege ihres Kindes durch die Kureten und Daktyle geknüpft sind und das Bestreben bekunden, den Dienst in die Urzeit hinaufzurücken, dann jene jüngeren, welche sich an die Gestalt des Klymenos anschliessen und diesem, neben der Pflege der Daktyle aus dem Kreise der Muttergöttin, die Stiftung von Heiligtümern anderer weiblicher Gottheiten, der Hera von Olympia und der Athene von Phaistos-Phrixa, zuschreiben 1). Es scheint also, dass die gottesdienstlichen Beziehungen Kretas zu Olympia sich allmählich herausgebildet haben, und dass die Eigentümlichkeiten des kretischen Dienstes der Rhea und ihres Kreises bereits Wurzel gefasst hatten, als eine bestimmtere Einwirkung, die sehr wohl einer Persönlichkeit verdankt werden konnte, von dem kydonischen Gebiete der Insel ausgehend, erweiternd hinzukam.

Die elischen Altertumsforscher hatten ein chronologisches System ausgeklügelt, das den Klymenos rund ein halbes Jahrhundert nach der Sintflut ansetzte. Wenn Pausanias (5, 1, 3), offenbar denselben Gewährsmännern folgend, Aëthlios, den ersten König von Elis, als Sohn des Zeus und der Tochter Deukalions, Protogeneia, bezeichnet, so passt das in diese Rechnung 2). Den Sieg und das Königreich soll, wie ebendaselbst berichtet wird, von den drei Söhnen des Endymion Epeios, der Eponymos der Epeier, erlangt haben. Es wird also dadurch, wie durch den Sturz des Klymenos, der Uebergang der Herrschaft über Olympia aus den Händen der Kreter in die der Epeier bezeichnet.

lien und gründeten die sechs Städte Lepreon, Makistos, Phrixai, Pyrgos, Epion, Nudion. Wie Makistos ursprünglich Samos hiess, dann von den Minyern den neuen Namen erhielt (vgl. Strab. 8, 346 ἐπειδὴ σάμους ἐκάλουν τὰ ὕψη), später aber in Σαμικόν, Zauia der alte wieder zu Ehren kam, so wäre also das gleiche bei Phrixa Phaistos der Fall. Phrixa ist der einst auch Phaisana genannte Ort. Die Bildung der Ortsnamen auf ana (vgl. Hypana. Platiana, Margana. Typaneai, Leukyanias, Harpinna) ist jener Gegend geläufig und deutet auf thessalischen Einfluss (vgl. Phalanna, Amphanai am pagasäischen Meerbusen, Pelinna). Den Namen hat es von der weithin leuchtenden Lage: Lichtenberg, Leuchtenburg, jetzt Palaia Phanaro. Vgl. Wellmann de Istro, Dissert. Greifsw. 1886, S. 110. Phaisana-Phaistos ist die Heimat der Iamiden, Pind. Ol. 6, 29.

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1) Athenedienst in Kydonia bezeugt der Kopf der Göttin auf Münzen (Eckhel, DN 1, 2, 310). Auch Hera besass einen angesehenen Dienst in der Stadt. Samier hatten sich dort niedergelassen und neue Götterdienste eingeführt; Hdt. 3, 59. 44. 2) Vielleicht ist dasselbe chronologische System, welches der Ansetzung des Klymenos zu Grunde liegt, auch in der Inschrift des bronzenen Votivdiskos festgehalten, der 1879 nahe beim Südwesttore der Altismauer gefunden wurde. Näheres Hochfest III, Beitr. V, 185.

Le règlement du collège des tubicines de la légion Ille Augusta. Par R. Cagnat.

Les fouilles du camp de Lambèse ont donné lieu, il y a deux ans, à une découverte qui n'a pas encore été complètement signalée. En déblayant la partie nord-est du camp, celle qui s'étend entre le Praetorium, les thermes et la porte prétorienne, M. Courmontagne, alors directeur des fouilles, a recueilli, en deux endroits différents, les deux moitiés à peu près complètes d'une même inscription. Ces morceaux n'étaient plus à leur place; leur emplacement primitif devait être une de ces chambres qui entourent la cour du Praetorium; ils avaient été utilisés dans des constructions ou des réparations d'époque postérieure. La première partie a été publiée, d'après ma copie, par M. Carcopino dans le Bulletin archéologique du Comité des Travaux historiques1); la seconde, qui ne m'a été remise que postérieurement et qui est la plus importante, est encore inédite. L'ensemble du monument, déposé aujourd'hui au Musée de Lambèse, a été moulé et est exposé en cet état dans la salle africaine du Musée du Louvre. On y lit 2): (cf. p. 184).

En faisant connaître la moitié supérieure, M. Carcopino écrivait: „Si l'on songe que le règlement des cornicines de Lambèse a été gravé également sous le règne de trois Augustes, qu'il débute par la même formule, qu'il est disposé de la même manière que le nôtre, il est vraisemblable d'admettre que les tubicines avaient formé eux aussi un collège, et que nous sommes en présence du début de ce que nous pourrions appeler l'acte constitutif de la société". Il n'est pas douteux, en effet, à première vue que nous ayons là un règlement du collège des tubicines, pendant de celui des cornicines, bien connu de tous ceux qui se sont occupés de l'armée d'Afrique ou des collèges militaires 3). On sait que ce dernier passe pour avoir été découvert au temple d'Esculape, assez loin du camp, sur la hauteur, ce qui ne laisse pas d'être étonnant, et ce qui n'est peut être pas

1) Bull. arch. du Comité, 1905, p. 232.

2) J'ai revu, de plus, le texte sur l'original, à Lambèse. Pour la facilité de l'impression j'ai supprimé ici toutes les ligatures.

3) CIL VIII, 2557; cf. sur ces collèges mon Armée d'Afrique p. 455 et suiv. et Waltzing, Corporations professionnelles, I. p. 308 et suiv.

exact. Tous deux sont conçus de même sorte et se composent de trois parties: l'intitulé, la liste des musiciens et le règlement de leur association.

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25

IVS SPERATVS

MANILIVS SATVRN

IVS FORTVNAT

FLAVIVS ROGATus
IVLIVS DATVS

POMPEVS DATVS

...LIVS VENVSTVS GELLIVS ROSINVS DOMITIVS CI
c. iVLIVS VICTOR. G DOMITIVS VALENS SERVILIVS

. ANTISTIVS SVCCESSVS AVRELIVS BASSVS AVRELIVS D

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10 Intitulé. Il est ainsi conçu: [Pr]o felicitat[e] et incolumitat[e saeculi domin(orum) nostrorum) Augustorum) [L. Se]ptimi Severi Pi Pertin(acis) Aug(usti) [et] M. Aurel(ii) Anton(ini) Aug(usti) | Parthici Bri(tannici) Ger(manici) Max(imi) Aug(ustorum) [et] Iuliae Aug(ustae) matr(is) Aug(usti) n(ostri) cas[tr(orumque) | t]ubicines leg(ionis) III Aug(ustae) P(iac) V(indicis) q(uorum) n(omina) sub(iecta) [s(unt)]. Comme la loi des cornicines le nouveau règlement est gravé pour le salut de Septime Sévère et de ses

fils; dans les deux cas le nom de Géta a été martelé et remplacé par des surnoms accolés au nom de Caracalla; il n'y a pas lieu d'insister sur des détails qui se remarquent foujours en pareil cas. Un fait seul est à noter: c'est l'absence dans l'intitulé du nom de Fulvia Plautilla qui se lisait sur le texte déjà publié. S'il faut y voir autre chose qu'un sacrifice imposé par la nécessité de faire figurer sur la pierre un grand nombre de noms. dans un espace relativement restreint, ou pourrait en déduire que le réglement des tubicines à été gravé antérieurement à l'année 202 où Plautilla devint la femme de Caracalla et non en 203 comme l'autre 1).

20 Liste des musiciens. Cette liste se compose de 39 noms dont les deux premiers sont désignés par des titres en abrégé: OP et PR. Pour la première sigle, il n'y a aucun doute à avoir: elle doit s'expliquer par op(tio). Les cornicines avaient de même à leur tête un option. L'interprétation de PR peut inspirer quelque doute; il semble bien qu'il faille y voir le début du mot princeps); nous ne trouvons rien de tel dans la liste des cornicines où il n'est fait mention que d'un op(tio) 2).

Viennent ensuite: 37 tubicines sans désignation aucune. Quelques uns d'entre eux étaient déjà connus par des textes épigraphiques de Lambèse. Le C. Julius Victor de la ligne 24 (col. 1) est peut-être le même que le trompette dont nous avons gardé l'épitaphe "); de même on est tenté d'identifier le Rutilius . . . . de la ligne 16 (col. 2) à C. Rutilius Severus dont le nom figure sur une tombe). Quant à Julius Datus (1. 21 col. 2) et à Pompeus Datus (1. 22 col. 2) il n'y a pas à douter que ce soient les tubicines qui en 218 élevèrent avec leurs camarades une base en l'honneur d'Elagabal 5). Ces constatations, qui devaient être faites, sont, d'ailleurs, d'une importance secondaire. Autrement plus intéressant est le nombre des tubicines cités ici. Abstraction faite de l'option, on en compte 38. Pour les cornicines, le chiffre était de 35. On sait qu'il y avait entre ces deux sortes de trompettes une grande différence; les tubicines avaient pour mission

1) M. Carcopino date le texte de 209/211 parce qu'il est dédié aux trois Augustes. L'exemple de l'inscription des cornicines, où la même particularite existe, bien qu'elle porte d'autre part le date de 203, et de plusieurs où Géta a le titre d'Augustus dès 198 (CIL VIII, 2527 et 2528; cf. mon Cours d'épigraphie p. 198 note 2 et Dessau, Insc. sel., 459 note 1), montre que cette assertion ne saurait être admise.

2) On pourrait songer soit à réunir PR à OP et à lire op(tio) pr(aetorii) ou pr(aeteritorum); cf. Dessau, 2440 avec la note mais la comparaison avec l'inscription des cornicines semble exclure cette possibilité soit, en laissant chaque sigle à

sa place, à interpréter PR par principis), c. à d. tubicen principis mais le centurion princeps avait surtout, on le sait, un rôle administratif, et l'on ne voit pas, par suite, pourquoi un trompette lui aurait été attaché. Tous les musiciens étant des principales, PR ne saurait être interprété de la sorte.

3) CIL VIII, 2926. 4) Ibid. 2969.

5) Ibid. 2964 (1. 4 et 6).

de transmettre les ordres aux soldats, les cornicines aux enseignes 1). Cellesci étant pour les fantassins de 32 et de 3 pour la cavalerie nous obtenons ainsi le nombre 35 qui est celui que l'inscription donne pour les joueurs de cors 2). On ne voit pas bien les raisons qui expliquent le nombre de 38 pour les joueurs de tuba; mais le fait n'est pas douteux. Il nous suffira de le constater sans nous lancer dans des suppositions qu'il est facile d'émettre s'il ne l'est pas de les justifier 3).

3o Règlement. Sauf pour quelques points de détail, particulièrement difficiles, la lecture ou la restitution de l'ensemble est certaine; on n'a qu'à se reporter au règlement des cornicines pour trouver la clef des abréviations ou des compléments. Mais on s'aperçoit de suite que l'ordre des paragraphes n'est pas le même dans les deux documents. Pour la clarté de ce qui va suivre je reproduis le texte de la lex cornicinum en face de la nouvelle:

Règlement des cornicines.

1 Scamnarin. dabunt col. qui fac. fuer. denarios DCCL.

2 Si qui de col. tram. pro. cum pr. s. acc. viat. pro m. denarios CC, eq. a. [denarios] D.

Règlement des tubicines. [Sc]amnari n. dabun[t colle]gae q. fac. fuer. denarios D[CCL]. [A]nulari n. stituim. ve[tran.m]ission. accep. in si[ngul. denarios] D

3 Item vetranis anularium nom. de- Vel si qui de co[llegis profec. per.. d. narios D.

ac[c. denarios D.

4 Item si qui ex coll. amplio. grad. [Ite]m si qui de col. tr[am prof. prof. accip. denarios D.

etc.

cum pers. acc. viat. p[ro m denarios CC....

Le premier paragraphe, commun aux deux textes, n'offre aucune difficulté.

Scamnari nomine dabunt collegae qui facti fuerint denarios DCCL. Le droit d'entrée 1) dans le collège est de 750 deniers.

Le second (3 de cornicines) contient un groupe bizarre STITVIM, dont la lecture est assurée. Le plus simple est je pense, d'y voir une transcription fautive de statuimus, déformé peut être par l'influence du

1) Veget., II, 22: quotiens ad aliquod opus exituri sunt milites, tubicines canunt ; quotiens movenda sunt signa, cornicines canunt. Cf. l'article Cornicines dans la Realencycl. de Pauly-Wissowa (IV, col. 1602) et von Domaszewski, Die Religion des röm. Heeres, p. 85 et suiv.

2) Von Domaszewski, loc. cit., p. 86.

3) Le plus simple serait peut-être de supposer que, sur les six noms entassés à la fin de la deuxième colonne, trois ne figuraient pas sur la liste primitive et sont destinés à combler des vides survenus dans le groupe des tubicines. Cela ramènerait le nombre réglementaire à 35.

4) Pour l'explication de tous ces termes je renvoie d'une façon générale, afin de simplifier les références, au passage du livre de M. Waltzing que j'ai cité plus haut. On y trouvera les rénvois aux autres ouvrages.

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