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Zu Veith; Corfinium.

Die Belagerung von Corfinium

27. Dezember 50 bis 2. Jänner 49 v. Chr.

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Maßstab 1:50.000 Photolithographie und Druck des k. u. k. Militärgeographischen Institutes in Wien.

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Études d'histoire hellénistique.

Remarques sur les décrets des villes de Crète relatifs à l'ouλía de Téos 1). Par Maurice Holleaux.

C'est à Ad. Wilhelm 2) que revient le mérite d'avoir établi la date, sinon rigoureuse, du moins très approchée, des décrets ou rescrits par lesquels les Aitoliens. les Amphiktions, les Delphiens, les souverains des Athamanes, Théodoros et Amynandros, faisant droit à la requête des ambassadeurs de Téos, Pythagoras et Kleitos, conférèrent à cette ville et à son territoire le privilège de l'aov2ía sacrée3). Contrairement à ce qu'on 1) Je ne sais pourquoi l'on a pris l'habitude de répéter que ces inscriptions sont relatives au droit d'asile du temple de Dionysos à Téos“ (Waddington, Michel, Colin); il suffit pourtant d'y jeter les yeux pour voir que l'objet en est tout différent.

2) Ad. Wilhelm, Gött. gel. Anz., 1898, p. 219–220. Qu'il me soit permis de dire ici que mes propres recherches m'avait amené, voilà bien longtemps, à la même conclusion que mon savant ami. J'ai sous les yeux les pages d'un mémoire relatif à la chronologie des inscriptions de Téos, que j'ébauchai dans l'hiver de 1897/1898 et que, distrait par d'autres soins, je n'eus pas le loisir de publier. Je m'efforçais d'y établir que tous les documents, à nous connus, qui concernent l'aovλia, sont (à la réserve de la lettre de M. Messalla) antérieures à l'an 200. C'est de ce mémoire, dont toutes les parties, heureusement, n'ont pas vieilli, que j'extrais aujourd'hui la plupart des observations qui suivent.

3) On sait que les décrets des Aitoliens, et des Delphiens subsistent, au moins partiellement, en double exemplaire: l'un a été gravé sur le temple de Dionysos, à Téos, l'autre sur le Trésor des Athéniens, à Delphes. Décret des Aitoliens; exempl. de Téos: Waddington, III, 85 (Collitz-Fick, Dial. Inschr., II, 1411; Michel, 68; Dittenberger, Sylloge, 280); exempl. de Delphes: Colin, Fouilles de Delphes, III (Epigraphie), 2, no. 134 a. Décret des Delphiens; exempl. de Téos: Waddington, III, 84 (Michel, 67); copie nouvelle par Wilhelm, ibid., p. 218 (CollitzBaunack, Dial. Inschr., II, 2675); exempl. de Delphes: Colin, ibid., no. 134 c. Le décret des Amphiktions n'a été retrouvé qu'à Delphes: Colin, ibid, no. 134 b (avec mention des publications françaises antérieures). Les Delphiens avaient décerné la proxénie aux deux ambassadeurs de Téos; ce quatrième décret était aussi gravé, à Delphes, sur la Trésor des Athéniens: Colin, ibid., no. 134 d. Le rescrit des souverains Athamanes n'existe qu'à Téos: Waddington, III, 83; Wilhelm en a donné (ibid, p. 217), d'après Heberdey, une copie beaucoup meilleure.

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Je tiens à rappeler que, bien avant la publication des inscriptions de Delphes relatives à l'affaire de Téos, G. Colin, répondant à mes désirs, avait mis le plus cordial empressement à m'adresser des copies inédites et originales de ces documents (lettre du 5 novembre 1897).

Klio, Beiträge zur alten Geschichte XIII 2.

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avait toujours cru, Wilhelm démontra que les quatre décrets ici mentionnés sont notablement plus anciens que la lettre adressée par le praetor peregrinus M. Valerius Messalla au peuple de Téos1), qu'ainsi ils ne datent pas de l'an 193, mais qu'ils appartiennent encore aux dernières années du IIIe siècle. C'est là un point sûrement et définitivement fixé. Précisant ces conclusions, Pomtow propose d'attribuer à l'année 203/202 les décrets des Aitoliens, des Amphiktions et des Delphiens 2); et G. Colin, avec quelques réserves tout-à-fait justifiées, incline vers la même opinion3). Il va de soi que le rescrit des Athamanes est de la même année que ces trois décrets1).

I.

Reste une question, qu'on tient pour difficile, et qui doit l'être, à en juger par la diversité des solutions proposées. A quelle date rapporter cette série célèbre de décrets que de nombreuses villes de Crète, sollicitées par les ambassadeurs téiens, Apollodotos et Kolotès, rendirent en faveur de Téos?5) Là-dessus on est loin de s'entendre.

Deiters 6) dont les conclusions. fondées sur l'argumentation la plus téméraire, ne trouveront pas grand applaudissement 7) décrets entre 220 et 216.

=

1) Waddington, III, 60 (Michel, 51 Dittenberger, Sylloge, 279).

place ces

2) Pomtow, Delph. Chronologie, col. 49; cf. col. 10, p. 95-96, p. 107-108. Dès le courant de l'année 197, avant que n'eût paru l'étude, citée plus haut, de Wilhelm, Pomtow avait l'obligeance de m'informer qu'il considérait l'archonte Mégartas, nommé dans le décret des Delphiens et dans celui des Amphiktions, comme l'éponyme probable de l'année 203 202. Cf. Beloch, Griech. Gesch., III, 2, p. 347; Collitz-Baunack, Dial. Inschr., II, p. 845 (ad n. 2675). Le décret des Aitoliens a été voté pendant la première stratégie d'Alexandros de Kalydon (pour la date, cf. Pomtow, ibid., p. 95-96; Fasti delphici, II, 1, p. 556, note 100; Gillischewski, De Aetol. praetoribus, p. 40-42). Celui des Amphiktions, comme l'a bien vu Pomtow, a été rendu dans une pylaia du printemps (cf. Holleaux, BCH, 1905, p. 370-371).

3) Colin, Fouilles de Delphes, III (Epigraphie), 2, p. 135–136. Après une étude sommaire de la question, j'ai tout lieu de croire, comme Colin (et comme Pomtow, Delph. Chronologie, col. 49), que l'archontat de Mégartas „est susceptible d'être remonté quelque peu". [Walek, Die delph. Amphictyonie in der Zeit der aitol. Herrschaft (Diss. Berlin 1911), p. 161 (cf. p. 156), est d'avis d'attribuer l'année 205/4 à cet archontat, qui est contemporain, comme on sait, de la première stratégie d'Alexandros de Kalydon. Mais pourquoi ce savant parle-t-il toujours des „Dekrete für den Schauspielerverein (!) von Teos" (p. 156, 144, 5)?]

4) Cf. Wilhelm, ibid., p. 219.

5) Il s'agit naturellement ici des décrets crétois dits de la „première série“ (ou série ancienne): Waddington, III, 61-74 = Collitz-Blaß, Dial. Inschr., III, 2, 5165-5180; le décret des Aannałoɩ (Wadd., 68) n'a pas été reproduit par Blaß. 6) Deiters, Rhein. Mus., LIX (1904), p. 578–579.

7) Voir déjà les justes protestations de Cardinali, Rir. di Filol., XXXV (1907), p. 13, note 2.

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