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quelques critiques ont conclu que, de même que Perdikkas, il n'était venu chez les Crétois que pour y plaider la cause de Téos 1). Mais c'est sûrement une erreur. Si telle avait été la tâche prescrite par Antiochos à Hagésandros, nous le verrions, comme Perdikkas, se joindre à Apollodotos et à Kolotès dans la plupart des villes que ceux-ci visitent, au lieu que nous ne le trouvons en rapports avec eux que dans les trois que j'ai nommées. D'autre part, Téos étant placée, comme je pense l'avoir montré, sous l'autorité de Philippe, on ne concevrait guère que le roi de Syrie se fût fait auprès de l'étranger le patron de ses intérêts, ni, par suite, que son ambassadeur eût pu se mêler, autrement qu'à titre officieux et presque privé, de l'affaire de l'aovia. Mais, aussi bien, le décret d'Eleutherna fait nettement connaître quel dessein très particulier poursuivait Antiochos lorsqu'il députa Hagésistratos en Crète. On nous dit que celui-ci était ἐπὶ τὰς τῶ πολέμω διαλύσεις αποσταλείς): il avait donc mandat de rétablir la paix entre certains belligérants. En vue de cette paix, dont Antiochos était l'arbitre ou le médiateur, des négociations étaient, semble-t-il, engagées depuis quelque temps: les délégués de plusieurs Etats crétois, notamment de Rhaukos, comme l'indique le décret de cette ville3), s'étaient rendus en Asie, passant par Téos. afin de s'y entendre avec les représentants du roi. Hagésandros. qui avait peut-être accompagné à leur retour les ambassadeurs Rhaukiens1), devait presser la conclusion des accords.

S'il mit parfois, en Crète, son crédit et son éloquence au service des Téiens, ce ne put être que par occasion, soit que, au cours de ses voyages dans l'île, il eût rencontré fortuitement leurs députés, soit que (II, p. 642, note 3): ..... der Rhodier Hegesandros, erwähnt in einer Inschrift von Rhaukos und Eleutherna. . .“

1) C'est, semble-t-il, l'opinion de Waddington, III, p. 28; cf. Bevan, House of Seleucus, II, p. 47. Cardinali, au contraire, distingue très bien (ibid., p. 14, note 1) la mission d'Hagésandros de celle de Perdikkas.

2) La même expression se retrouve identique chez Polybe, par exemple (XVIII, 54, 4): - τοὺς παρὰ τῶν Αἰτωλῶν δὲ πρεσβεύοντας ἐπὶ τὰς διαλύσεις (paix entre l'Egypte et la Syrie: aut. 196); XVI, 27, 5: αὐτοὶ μὲν legati a senatu missi ἀπέπλευσαν ὡς Αντίοχον καὶ Πτολεμαῖον ἐπὶ τὰς διαλύσεις (été 200).

3) Waddington, III, 63 = Collitz-Blaß, 5167, 1. 10 sq.: ouoiwg đề zaì tôv παρ' ἡμῶν πρεσβευταν εμφανιξάντων τὴν ὑμ[@]ν εὔνοι άν τε καὶ προθυμίαν. – Waddington écrit avec raison: „Il paraît qu'ils les Rhaukiens] avaient envoyé des ambassadeurs auprès d'Antiochus, et que ceux-ci avaient passé par Téos". Les ambassadeurs de Rhaukos allèrent sans doute trouver, non Antiochos lui-même, qui à cette époque guerroyait en Syrie contre les Égyptiens (cf. Klio, IX, p. 269–270), mais les représentants qu'il avait chargés de conférer avec eux. Téos était, sur la côte d'Asie, l'une des têtes de la „Route royale"; les conférences purent avoir lieu à Sardes.

4) C'est ce qu'on peut induire, je crois, des 1. 8-12 du décret de Rhaukos: il est clair que le retour des ambassadeurs est tout récent.

ceux-ci, dénués dans quelques villes (et ce fut justement le cas à Rhaukos et à Lappa)1) de l'assistance de Perdikkas. eussent sollicité la sienne. Il la leur dut accorder volontiers. sûr en cela de se conformer aux intentions de son maître. Antiochos se préoccupait, aussitôt la conquête de la Syrie achevée, de rétablir l'antique souveraineté de sa maison sur l'Asie cistaurique); il avait ainsi un intérêt pressant à se concilier les villes grecques de la région. et l'on voit. par maint exemple, qu'il ne leur ménagea pas les témoignages de sa bienveillance). Sans doute, il avait été des premiers à reconnaître l'oriía de Téos, comme il fit, vers le même temps. celle de Magnésie du Méandre) et celle d'Antioche de Chrysaoride): on sait que, plus tard. il s'entremit pour qu'elle fût reconnue du Sénat: il est tout simple qu'en Crète, dès 201, son ambassadeur Hagésandros ait rendu, peut-être spontanément, aux Téiens le même service qu'un autre de ses envoyés, Hégésianax, leur rendit par ordre, à Rome, en 1936). Mais, loin d'avoir eu rien de régulier ni de permanent, l'intervention d'Hagésandros en faveur de Téos ne fut qu'une sorte d'épisode ou d'accident, au cours de sa mission diplomatique et pacificatrice. C'est le lieu de rechercher en quoi précisément consista l'objet de cette mission et quelles étaient ces hostilités auxquelles devaient mettre 1) Pour ce qui concerne Lappa, je rapelle l'observation faite précédemment (p. 146, note 5): il est extrêmement douteux que Perdikkas y soit venu.

2) Liv. (= Pol.), XXXIII, 19, 8-11 (print. 197); Hieronym., in Dan., XI, 15-16.

3) Décret d'Antioche de Chrysaoride (Alabanda): Dittenberger, OGI, 234 (c. ann. 202 201: Pomtow, Delph. Chronologie, col. 49; R. Kiepert, [FOA, texte de la tab. VIII, p. 7) a contesté l'identification, par moi proposée et généralement admise, d'Antioche avec Alabanda; mais j'aimerais qu'il appuyât ses doutes de quelque argument); décret d'Iasos: ibid., 237 (c. ann. 196). Il est singulier qu'on n'ait pas prêté plus d'attention au passage suivant de Plutarque (Reg. et imperat. apophth.; Moralia, II, p. 32 Bernardakis), où se montre si bien le libéralisme, sincère ou affecté, d'Antiochos à l'égard des villes grecques d'Asie: 'Arriozos o roitos Eygaye ταῖς πόλεσιν, ἄν τι γράψῃ παρὰ τοὺς νόμους κελεύων γενέσθαι, μὴ προσέχειν ὡς hyvonzóti. Cf. Liv. (= Pol.), XXXIII, 38, 5—6: - per legatos leniter adloquendo [Smyrnaeos et Lampsacenos] castigandoque temeritatem ac pertinaciam spem conabatur facere, brevi quod peterent habituros, sed cum satis et ipsis et omnibus aliis appareret, ab rege impetratam eos libertatem, non per occasionem raptam habere (été 196); Polyb., XVIII, 52, 4 (aut. 196). La phrase de Polybe (XXI, 41 [43], 2) ånavTES γὰρ οἱ τὴν ἐπὶ τάδε τοῦ Ταύρου κατοικοῦτες κτλ. (ann. 188) fait assez voir combien était léger le joug qu'Antiochos avait imposé à ses sujets cistauriques.

4) Kern, Inschr. v. Magn., 18 et 19 - Dittenberger, OGI, 231 et 232 (ann. 205). Pour la date, cf. Hermes, XXXVI (1901), p. 500.

5) Dittenberger, OGI, 234.

6) Cf. Cardinali, ibid., p. 13, note 2: „Quest' appoggio dato dal legato di Antioco alla richiesta dei Teii non desterà alcuna meraviglia, quando si pensi che Antioco stesso aveva riconosciuto l'asilia della città e di più si era adoperato a farla riconescere dai Romani."

fin les bons offices de l'envoyé syrien. On admet communément, depuis Boeckh1), que, dans les décrets d'Eleutherna, les mots to лoléo désignent une de ces guerres intérieures, à tout moment renaissantes, qui, comme un mal périodique, ravageaient et épuisaient la Crète. J'accorde que

cette supposition est en soi fort acceptable. Il se pourrait agir ici, ou bien, si elle n'était pas terminée, de la guerre qui, avant 210, occasionna la première venue de Philopoimen dans l'île 2): ou bien, si elle avait déjà commencé, de celle qui l'y attira une seconde fois en 2003): ou encore, si on la peut dater de la fin du IIIe siècle et si elle ne se confond pas avec la précédente, de la guerre entre Hiérapytniens et Knossiens, à laquelle fait allusion le célèbre traité conclu par les Rhodiens avec les Hiérapytniens); ou enfin, car en pareille matière on ne saurait se flatter d'être complet, de quelque autre qui serait ignorée de nous. Rien dans tout cela qui soit invraisemblable: mais la vérité me paraît être ailleurs").

Qu'en 201 une guerre intérieure ait déchiré la Crète, et que cette guerre ait donné lieu, cette année-là même, à des négociations, c'est une hypothèse. plausible autant qu'on voudra, mais une hypothèse 6): ce qui, en revanche, est un fait certain, c'est qu'à la même époque et depuis trois ou quatre ans. des Etats de l'île, en nombre plus ou moins considérable, faisaient aux Rhodiens la guerre, cette guerre crétoise“ (zoytixòe różɛμos) dont j'ai parlé plus haut. De sorte qu'on ne peut éluder cette

1) CIG, II, p. 635, ad n. 3047; Boeckh se réfère lui-même à Chishull. Cf. Waddington, III, p. 28, 35 (ad n. 71); Scheffler, p. 80; Niese, II, p. 642; Bevan, II, 47; Van Gelder, p. 132 et note 1; Deiters, ibid., p. 578-579; Cardinali, ibid., p. 9 et p. 14, note 1.

2) Plut., Philop., 7; Pausan., VIII, 49, 7. Cf. Niese, II, p. 498; Cardinali, ibid., p. 4, note 1. Pour l'identification de cette guerre avec l'upínios różeμos dont il est parlé dans un décret d'Epidamnos (Kern, Inschr. von Magn., 46), cf. Cardinali, p. 4, note 2.

3) Plut., Philop., 13; Pausan., VIII, 50, 6. Cf. Niese, II, p. 568; Cardinali, ibid., p. 9, note 3.

4) Collitz-Van Gelder, 3749 (Michel, 21), 1. 74 sq. Cf. Cardinali, ibid., p. 9--11. Pour la date du traité voir ci-après, p. 152, note 1.

5) L'idée que je développe ici a été exprimée, en termes très dubitatifs. par Herzog (Klio, II, p. 332, note 1); elle m'était venue avant que j'eusse pris connaissance de son mémoire; la réflexion n'a fait que la fortifier chez moi.

6) L'hypothèse ne se transforme en certitude que si l'on place, avec Cardinali (voir ci-après p. 152, note 1), vers 200 le traité conclu par Rhodes et Hiérapytna -ce qui, au surplus, s'accorde parfaitement avec le système que je soutiens ici. En ce cas, c'est chose assurée que, vers 201-200, il y avait guerre entre Hiérapytna, d'une part, et Knossos et ses alliés, de l'autre; mais c'est chose assurée aussi qu'à la même époque, l'accord se fit entre Rhodes et Hiérapytna, ennemie jusque là des Rhodiens et de leurs alliés (cf. CollitzMullensiefen, Dial. Inschr., III, 3590; Herzog, Klio, II, p. 318–319, 330); et le plus vraisemblable demeure que les mots dickbag to лokiμo se rapportent à cette paix.

question: La guerre que mentionne le décret d'Eleutherna ne serait-elle pas la „guerre crétoise" ou, pour s'exprimer de façon plus claire, la guerre rhodo-crétoise? Se l'étant posée, on devra se rappeler un autre fait, certain aussi, qui a été précédemment établi: l'existence en Crète. en 201. d'un parti contraire à la Macédoine. Que, parmi les villes qui le formaient, il s'en soit trouvé (comme nous l'avons supposé déjà) qui, naguère amies de Philippe, lui firent alors défection: et que ces mêmes villes, après avoir. aussi longtemps qu'elles étaient dévouées au roi, lutté pour lui et de concert avec lui contre les Rhodiens, aient ensuite consenti à se rapprocher d'eux, par un revirement tout naturel et parce qu'elles les considéraient désormais moins comme leurs ennemis que comme ceux du Macédonien, ce sont là des probabilités si fortes et qui s'enchaînent si logiquement qu'il est impossible de n'en pas tenir compte. On est ainsi conduit à penser que, vers 201/200, plusieurs Etats crétois s'accommodèrent avec Rhodes; et j'observe, en effet, que les deux critiques qui ont le plus exactement étudié cette histoire, Herzog et Cardinali1), sont d'avis qu'à la date indiquée, encore que la guerre ait pu traîner jusqu'en 197. les Rhodiens réussirent à faire poser les armes à nombre de leurs adversaires 2). Voilà dès lors une coïncidence ou, comme eussent dit les Grecs, unе бvμлтб vraiment frappante: Hagésandros vient chez les Crétois en messager de paix; et. précisément, vers le temps qu'il est parmi eux. la paix se rétablit entre Crétois et Rhodiens. Est-ce beaucoup s'aventurer que de voir ici plus qu'une coïncidence, et de croire que les traités qui furent alors conclus étaient les fruits de la mission de cet ambassadeur?

Il me semble que l'intervention d'Antiochos se comprend mieux, si elle avait pour but de terminer une guerre où se trouvait impliqué un Etat grec d'Asie, tel que Rhodes, - puisqu'une pareille guerre, infligeant un inévitable dommage à tout le commerce de l'Orient, lésait par contrecoup les cités maritimes de l'empire syrien que s'il s'agissait seulement d'apaiser les querelles locales des Crétois. Les relations anciennes des Séleucides avec la Crète), les rapports singulièrement amicaux qui unis

1) Herzog, Klio, II, p. 331-332; Cardinali, ibid., p. 9-11. C'est vers 200 que Cardinali (ibid., p. 9, note 4) place, de même que Herzog (Klio, II, p. 331; cf. Niese, II, p. 431, note 2), le traité des Rhodiens avec les Hiérapytniens. Le fait ne peut être rigoureusement démontré; mais l'argumentation de Cardinali, très serrée et très bien conduite, rend ses conclusions tout-à-fait vraisemblables. 2) Cardinali, ibid., p. 11: „Non sappiamo quanti dei Cretesi rimanessero così in armi contro la repubblica [di Rodi], ma certamente essi non dovevano più essere molti, quando nel 197 la pace... metteva fine... alle operazioni dei Rodii contro i Cretesi.“

3) Ces relations, fort mal connues, sont attestées, pour la première partie et le milieu du IIe siècle, par le traité d'alliance conclu sous Antiochos I, qu'Antiochos II „renouvela" en 249 avec la ville de Lyttos et ses alliés (Paribeni, Mon. antichi, XIX (1907), p. 369-370, n. 22; cf. Cardinali, Riv. di Filol., XXXIII (1905), p. 519, note 1).

saient le roi aux Rhodiens (et que n'altéra même pas, en 197, la démonstration menaçante de la flotte rhodienne dans les eaux de Cilicie)1) expliquent assez que, d'un côté comme de l'autre, on eût facilement agréé sa médiation. Et quant au choix qu'aurait fait Antiochos d'un Rhodien comme négociateur. on ne peut nier qu'il eût assez bien répondu aux circonstances.

Si ces vues sont justes, on pourra ranger Rhaukos et Lappa au nombre des premières villes crétoises qui, après s'être séparées de Philippe, traitèrent avec les Rhodiens. Hagésistratos paraît y avoir été persona grata): on a donc droit de penser que ses ouvertures y furent favorablement accueillies. Knossos, Polyrrhénia et Kydonia, cités qui s'étaient soustraites aussi à la tutelle de Philippe (à moins qu'elles n'eussent réussi à se maintenir indépendantes). ont dû se conformer pareillement aux conseils pacifiques qui leur furent apportés de Syrie. Perdikkas ni Hagésisastros n'étant nommés dans les actes par lesquels ces villes reconnurent l'dov2ía de Téos, Cardinali est d'avis qu'elles échappaient à toute influence étrangère" 3): mais cette conclusion est trop absolue et ne vaut que pour la Macédoine: rien n'empêche qu'Hagésistratos soit venu chez les Knossiens, les Polyrrhéniens et les Kydoniates, avant ou après le passage des envoyés téiens, et qu'il ait réussi à s'en faire écouter.

1) Remarquer, en effet, qu'à Lysimachia (aut. 196), Antiochos consent que son différend avec les villes de Smyrne, de Lampsaque et d'Alexandrie Troas soit soumis à l'arbitrage des Rhodiens (Polyb., XVIII, 52, 4); un peu plus tard, il leur cède Stratonicée (Polyb., XXX, 31, 6; cf. Niese, II, p. 640–641). Dans son récit de l'affaire de Korakésion, T. Live (XXXIII, 20, 7) s'exprime ainsi: legatos se [Antiochus] Rhodum missurum respondit iisque mandaturum, ut renovarent vetusta iura cum ea civitate sua maiorumque suorum eqs. On pourrait conclure de ces mots que, jusque là (été 197), Antiochos n'avait pas entretenu de relations avec les Rhodiens; mais je ne doute pas qu'ici T. Live ait inexactement traduit Polybe: au verbe renovare devait correspondre, dans le texte grec, le verbe avavɛovodai, lequel, chez Polybe et dans les documents contemporains, signifie le plus souvent, non pas „renouveler" mais „rappeler“. La phrase originale était une pure formule de style, dont l'équivalent se rencontre souvent dans les inscriptions, par exemple: ἀνανεώσασθαι τά (τον) προϋπάρχοντα διὰ προγόνων πρός (τινα) τίμια καὶ φιλάνθρωπα.

2) Cardinali ibid., p. 14, note 1) pense que les décrets de Rhaukos et de Lappa, dont le libellé est presque identique, ont été rédigés par Hagėsistratos. C'est ce qu'on peut admettre sans difficulté. La chose me paraît plus douteuse pour le décret d'Eleutherna, dont le texte présente d'importantes différences avec celui des deux autres.

3) Ibid., p. 14, note 1. Si le traité entre Rhodes et Hiérapytna tombe vers l'an 200, comme le vent Cardinali (voir ci-dessus, p. 152, note 1), il faut admettre qu'à cette époque Knossos avait déjà fait sa paix avec les Rhodiens; c'est ce que démontrent les 1. 74 et suiv. du traité ici rappelé (cf. Cardinali, ibid., p. 10-11).

Klio, Beiträge zur alten Geschichte XIII 2.

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