Les oeuvres de Monsieur de Moliere..

»¡Ë¹éÒ
chez Pierre Brunel, 1725

¨Ò¡´éÒ¹ã¹Ë¹Ñ§Ê×Í

˹éÒ·ÕèàÅ×Í¡

©ºÑºÍ×è¹æ - ´Ù·Ñé§ËÁ´

¤ÓáÅÐÇÅÕ·Õ辺ºèÍÂ

º·¤ÇÒÁ·Õèà»ç¹·Õè¹ÔÂÁ

˹éÒ 483 - M'ôter, pour faire bien, du grenier de céans, Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborions dont l'aspect importune; Ne point aller chercher ce qu'on fait dans la lune, Et vous mêler un peu de ce qu'on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous.
˹éÒ 483 - Elles veulent écrire et devenir auteurs. Nulle science n'est pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du monde ; Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, Et l'on sait tout chez moi, hors ce qu'il faut savoir. On y sait comme...
˹éÒ 483 - C'est à vous que je parle , ma sœur. Le moindre solécisme en parla'nt vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile , Et laisser la science aux docteurs de la ville...
˹éÒ 95 - Voilà de vos pareils le discours ordinaire : Ils veulent que chacun soit aveugle comme eux. C'est être libertin que d'avoir de bons yeux ; Et qui n'adore pas de vaines simagrées N'a ni respect ni foi pour les choses sacrées.
˹éÒ 97 - Ces gens, dis-je, qu'on voit d'une ardeur non commune Par le chemin du Ciel courir à leur fortune, Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au...
˹éÒ 484 - A cause qu'elle manque à parler Vaugelas. Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-là me blesse, Car c'est comme j'ai dit, à vous que je m'adresse. Je n'aime point céans tous vos gens à latin, Et principalement ce monsieur Trissotin; C'est lui qui, dans des vers, vous a tympanisées * : Tous les propos qu'il tient sont des billevesées.
˹éÒ 126 - Non, non, vous vous laissez tromper à l'apparence, Et je ne suis rien moins, hélas! que ce qu'on pense. Tout le monde me prend pour un homme de bien ; Mais la vérité pure est que je ne vaux rien.
˹éÒ 94 - Qui suit bien ses leçons goûte une paix profonde , Et comme du fumier regarde tout le monde.
˹éÒ 97 - Ils ne censurent point toutes nos actions, Ils trouvent trop d'orgueil dans ces corrections, Et laissant la fierté des paroles aux autres, C'est par leurs actions, qu'ils reprennent les nôtres.
˹éÒ 95 - Aux pauvres, à mes yeux, il allait le répandre. Enfin le Ciel, chez moi, me le fit retirer, Et depuis ce temps-là, tout semble y prospérer. Je vois qu'il reprend tout, et qu'à ma femme même...

ºÃóҹءÃÁ