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nicht vielmehr diese Pläne, auf Grund der Bestrebungen des Histiaios entstanden, den zwei „Weisen“ unberechtigter Weise zugeschrieben wurden. In beiden Fällen aber ist von Histiaios der erste tatsächliche Versuch einer Vereinigung der asiatisch-griechischen Staaten gemacht worden und zugleich der einzige Versuch dies unter persischer Herrschaft zu tun.

Dass Histiaios fähig gewesen ist, einen derartigen Plan zu fassen, der, wenn er gelungen wäre, ihn zu einem der grössten Staatsmänner seiner Zeit gemacht hätte, wird man wohl nicht bestreiten. Lässt sich doch noch aus Herodot, der sonst den Tyrannen nur übles nachzusagen weiss, erkennen, dass während seiner Regierung das früher von Parteihader zerrissene Milet zur Blüte gelangte. Man wird ihn daher mindestens den andern grossen Tyrannen, einem Polykrates, Peisistratos, Periandros oder Gelon gleich schätzen dürfen. Die den Tyrannen abholde griechische Volksmeinung war natürlich nicht geeignet, seine Pläne richtig wieder zu geben. Sein Talent konnte nicht bezweifelt werden, doch wurde es nur als Schlauheit, als Hang zu Intriguen aufgefasst. Auch die modernen Historiker blieben dieser Auffassung treu und machten ihn zu einem einfachen Glücksritter 1).

Welche Folgen das Gelingen seines Versuches gehabt hätte, ist schwer zu übersehen. Genug er misslang. Schon das Fehlschlagen seines Unternehmens gegen Thasos bereitete ihm ein Ende; in noch viel grösserem Maßstabe der Umstand, dass Histiaios auf einem Plünderungsfeldzuge in Kleinasien dem Artaphernes in die Hände fiel, der ihn hinrichten liess. Was über die Sendung seines Kopfes nach Susa berichtet wird, ist bare Erfindung, die in der Ueberzeugung ihren Ursprung hat, der König würde seiner Wohltäter nie vergessen haben, wie sich diese Ueberzeugung auch in der Geschichte Sylosons ausspricht.

Budapest.

1) Noch Bury und selbst Grundy, der ihn besser würdigt, nennen ihn einen „adventurer".

Inscriptions grecques de Babylone.

Par Bernard Haussoullier.

Deux des trois textes inédits qui suivent ont été signalés dans un article, déjà ancien, des Mélanges Perrot, où je me suis efforcé de dresser la liste des inscriptions grecques provenant de l'Extrême-Orient grec1). Je dirai plus loin les difficultés qui en ont retardé la publication, et j'y insisterai d'autant plus qu'elles subsistent encore et que je n'ai pas de solution décisive à proposer.

Du jour où ces trois textes ont été mis à ma disposition, je me suis promis de les publier dans les Beiträge zur alten Geschichte. Il faut en effet rendre à César ce qui appartient à César: or j'ai la conviction que deux de ces pierres au moins, les n° 1 et 3, proviennent des fouilles que les Allemands ont entreprises à Babylone et qu'ils y poursuivent avec tant de persévérance 2).

Entre temps les Beiträge zur alten Geschichte ont changé leur nom contre celui d'une Muse, Klio, mais le précieux recueil subsiste et aussi ma promesse : le moment est venu de la tenir 3).

I.

N. 1. A Paris, dans une collection particulière.

Tablette d'argile, brisée en deux morceaux qui se raccordent exactement. Complète à gauche, en partie dans le haut et en partie à droite, brisée dans le bas. Hauteur maxima: 0.177. Largeur: 0.22. Epaisseur: 0.035.

Petites lettres, hautes de 0.004 à 0.007, très nettement incisées, avec traces très visibles de couleur rouge. L'inscription est réglée à partir de la ligne 9.

1) Mélanges Perrot, Paris, 1903, p. 155 suiv.

2) Cf. Revue de Philologie XXV (1901), p. 40.

3) Klio sait-elle qu'elle a failli être devancée par Iris? Quand il s'agit en 1876 de nommer le Bulletin fondé par l'Institut de correspondance archéologique de l'École française d'Athènes, un Grec éminent, un historien du peuple grec, proposa le nom de la messagère de Zeus: la déesse dut céder devant le Bulletin de correspondance hellenique!

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Les trois premières lignes sont les seules dont la restitution présente des difficultés. Nous pouvons heureusement nous aider d'une inscription inédite conservée au Musée Britannique.

--

N. 2. A Londres, au Musée Britannique, où la pierre porte la mention Babylonia".

"

Elle m'a été signalée par M. Seymour de Ricci, qui m'a gracieusement abandonné sa copie et son estampage pris en janvier 1902. Le regretté A. S. Murray m'a adressé en mars 1903 un estampage et un moulage excellents, auxquels il a joint la copie faite par feu Gustav Hirschfeld. Petite pierre brisée de tous côtés sauf à la partie supérieure. Les dimensions, d'après le moulage, sont: Hauteur: 0.095. Largeur maxima: 0.127.

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Il n'y a pas de doute, à la ligne 3, sur les mots: ὡς ὁ βασιλεύς, qui sont les premiers, toute la partie antérieure de la ligne ayant été

1) Les lettres sont un peu plus grandes et espacées sur toute la longueur de la ligne.

2) Meme observation que pour la ligne 9.

laissée en blanc. Après Baoiλevs, Hirschfeld, confirmé par Murray, note une lettre illisible et un r, Ricci: Or. Le gamma, qui pourrait être la moitié d'un pi, est certain. Pour la lettre qui précède, ce n'est certainement pas un omicron. Je distingue plutôt l'angle aigu d'un petit alpha, qui rappellerait par ses dimensions réduites l'alpha et le lambda du mot βασιλεύς dans la méme ligne. La restitution: ὡς ὁ βασιλεὺς ἄγ[ει] serait donc possible.

A la ligne 4, Hirschfeld et Murray notent une barre droite devant EQov. Ricci lit seulement, gov. La lecture soov n'est pas douteuse. Quant à la barre droite, je ne la distingue pas nettement; en tout cas elle serait trop rapprochée de l'epsilon pour faire partie d'un tau et il est plus probable qu'elle a représenté un iota. La lecture iɛoóv serait donc possible.

Il reste à compléter la restitution de la ligne 4 et voici ce que je propose: [navà vóμov] iɛgóv, conformément à une loi sacrée, ou: [narà λóyov] iɛgóv, conformément à un calcul sacré. On sait que les rois Arsacides, se considérant comme les successeurs des Séleucides, avaient adopté l'ère de cette dernière dynastie 1). Si la restitution que nous proposons est juste, ils auraient invoqué en faveur de cette pratique une ,,loi sacrée". Le mot iɛgós, souvent joint à vóuos, notamment dans des inscriptions d'Asie Mineure 2), est, dès le second siècle avant notre ère, une épithète banale.

A l'ère du roi s'ajoute, dans nos deux textes, une ère également connue, mais qu'il est assez difficile de désigner. Je l'appelle l'ère de la ville et je restitue dans le n. 1: [τovs ós i лólıç äyɛi] I^ nai P, dans le n. 2: [ὡς ἡ πόλις] = [Κ καὶ] Ρ. Il me semble en effet que dans le n. 2 le I et le P sont plus grands que les autres lettres et conviennent par conséquent à des chiffres, d'autant mieux que le chiffre 7 nous le verrons tout à l'heure est le bienvenu en cet endroit. Je distingue nettement les deux chiffres sur mes estampages. La copie de M. de Ricci les porte également; celle de G. Hirschfeld donne ce qui suit:

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Le premier rond que G. Hirschfeld a noté à la ligne 6 est certaine

ment la boucle du rho. trouve également sur la

Quant à la barre qui le surmonte et qui se copie de M. de Ricci, c'est, à mon avis, un trait de la ligne précédente. Je ne peux rien tirer des lettres que croyait voir

1) Si la lecture Tegov avait été possible, j'aurais songé à noó]τɛоov et proposé de restituer: ὡς ὁ βασιλεὺς ἄγει καθὼς καὶ πρότερον, mais, encore une fois, l'iota me semble beaucoup plus probable que le tau.

2) Max Fränkel, Die Inschriften von Pergamon, I, no. 248, 1. 3, 60; no. 246, 1. 62. Cf. G. Cardinali, Il Regno di Pergamo, dans les Studi di Storia antica, V (1906), p. 269.

G. Hirschfeld soit avant, soit après le rho. La copie de M. de Ricci ne porte rien.

Cette seconde ère est, à n'en pas douter, l'ère des Arsacides, pour lui donner le nom communément adopté. On la retrouve souvent sur des tablettes cunéiformes babyloniennes, tantôt seule, tantôt à côté de l'ère des Séleucides; dans ce dernier cas l'ère des Arsacides est ordinairement citée la première 1).

L'ordre des deux ères n'est pas le même dans nos deux inscriptions. Dans le n. 1 l'ère des Arsacides est la première; elle est la seconde dans le n. 2. Par contre, ayant à citer une date antérieure celle de l'entrée en fonctions du trésorier du gymnase grec de Babylone le scribe qui a rédigé notre n. 1 emploie l'ère des Séleucides. Nous en conclurons plus loin que l'ère des Séleucides, qui était l'ère royale, était restée en usage dans les actes de la colonie grecque.

II.

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Il importait d'établir aussi rigoureusement que possible le texte des premières lignes de nos deux inscriptions, parce que c'est l'intitulé qui présente les plus grandes difficultés.

Sur la date il ne saurait y avoir de doute. L'année 202 SÆ correspond à l'année 109/8 av. J.-Ch.; l'année 191 SE à 120 av. J.-Ch. 2).

Les deux années tombent dans le même règne - celui du roi parthe Arsakès IX (ou VII) Mithridate II, qui s'étend d'environ 123 à environ 88 av. J.-Ch. 3).

Les mêmes titres et surnoms sont donnés au roi dans nos deux textes, car cette partie de la restitution des deux intitulés peut être tenue pour certaine: Βασιλεύοντος Μεγάλου Αρσάκου Επιφανοῦς Φιλέλληνος. Dans l'inscription de Délos où M. Salomon Reinach a justement reconnu Mithridate II, le titre est différent:

Δορ

.

ράτην τῶν πρώτων φίλων τοῦ

βασιλέως βασιλέων Μεγάλου Αρσάκου 4).

Nous ne serons pas surpris de cette différence. Le titre βασιλεὺς Baouléor est bien connu des Grecs et nous en avons d'autres exemples, mais quand ils emploient le verbe Baoilεvovτos, comme dans nos deux inscriptions, le génitif Baoilέov n'est plus de mise et ils le suppriment.

1) Pour ces tablettes, voyez plus bas.

2) J'adopte pour l'ère des Séleucides la même date que le P. X. Kugler, Sternkunde und Sterndienst in Babel, I (1907), p. 214. Cf. C. F. Lehmann, Zur ArsakidenAera dans les Beiträge zur alten Geschichte, V (1905), p. 128-130.

3) Voy. Warwick Wroth, Catalogue of the Coins of Parthia (British Museum), London, 1903, p. XXII.

4) Bulletin de correspondance hellénique, VII (1883), p. 349 = W. Dittenberger, Orientis graeci inscriptiones selectae, no. 430.

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