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S'il s'est révolté et mutiné contre eux.

S'il les a haïs, s'il leur a souhaité la mort ou quelque autre mal.

S'il les a fàchés.

S'il a manqué au respect qu'il leur doit, par paroles, par actions ou autrement.

S'il s'est moqué d'eux.

S'il leur a dérobé quelque chose.

S'il ne les a pas assistés dans leurs besoins corporels et spirituels, le pouvant faire, etc.

ve COMMANDEMENT

S'il a eu de la haine, de l'envie, de la colère contre son prochain.

S'il s'est vengé, s'il a recherché les moyens de se venger, ou s'il a pris plaisir à y penser.

S'il a refusé de pardonner et de se réconcilier, de saluer ou de demander pardon à ceux qu'il a offensés.

S'il a excité ou entretenu des divisions et des dissensions, ou causé des querelles.

S'il a fait, procuré ou désiré quelque mal que ce soit à son prochain en son âme, et pour cela qu'il examine:

S'il a blessé, frappé, maltraité ou fait battre quelqu'un...; s'il a commis ou fait commettre quelque excès de bouche. S'il a refusé de faire l'aumône selon son bien et le besoin des pauvres.

S'il a soupçonné, douté ou jugé témérairement de la conduite du prochain.

S'il l'a outragé, raillé, injurié, méprisé, querellé, ou s'il a médit de lui; s'il lui a dit des paroles dures et offensantes, etc.

S'il a porté quelqu'un au péché par ses mauvais exemples, ses mauvais discours, ses mauvais conseils, ou de quelque autre manière que ce soit.

S'il n'a pas véritablement aimé son prochain, et s'il ne lui a pas voulu, fait ou procuré le bien qui dépendait de lui.

S'il n'a pas exercé à son égard les œuvres de miséricorde, spirituelles et corporelles, selon son moyen.

VIE ET IXe COMMANDEMENT

S'il a commis quelque péché contre la pureté et la modestie, par pensées, par plaisirs sensuels, par des imaginations et représentations déshonnêtes et volontaires, par de mauvaises lectures, par des paroles, des entretiens et des chansons dissolues, par des désirs, des regards et des actions déshonnêtes.

S'il a porté quelqu'un à ce péché, ou s'il en a sollicité quelques autres.

S'il s'est laissé aller à ce qui conduit à ce vice infâme, comme à l'oisiveté, l'intempérance, l'immodestie, etc. S'il a eu une trop grande familiarité avec des personnes d'un autre sexe.

S'il a été aux danses, au bal, à la comédie, à l'opéra, et autres jeux et divertissements déréglés ou dangereux, etc.

VII ET Xe COMMANDEMENT

S'il a désiré d'avoir le bien d'autrui injustement. S'il a eu une attache excessive aux biens de la terre. S'il a porté envie à la prospérité de son prochain. S'il a pris le bien d'autrui par fraude ou par violence. S'il a causé du dommage à quelqu'un par commandement, par conseil ou par quelque autre voie.

S'il a contribué ou participé au larcin.

S'il a recélé ou racheté ce qu'il savait avoir été dérobé. S'il a trompé en vendant ou achetant, dans le jeu ou en quelque autre manière.

Si, ayant trouvé quelque chose, il a manqué de le faire connaître, de peur d'être obligé de le rendre.

S'il a refusé ou trop différé de restituer le bien d'autrui.

VIII COMMANDEMENT

S'il a porté faux témoignage.

S'il a menti ou fait mentir: par quel motif, et quelles en ont été les suites.

S'il a calomnié son prochain, en lui imputant des choses fausses, ou s'il a médit de lui.'

S'il a écouté avec plaisir la médisance ou la calomnie. S'il a fait de mauvais rapports et quelles suites ils ont eues, ou s'il les a conseillés.

S'il a violé le secret qu'on lui a confié.

S'il a omis ou trop différé de réparer le tort qu'il a fait par le faux témoignage, par le mensonge, par la calomnie, par la médisance, par les rapports, par les flatteries, etc.

Le IXe et le Xe Commandement ont été compris dans le VIe et le VIIe.

SUR LES COMMANDEMENTS DE L'ÉGLISE

1. S'il a profané les Fêtes d'obligation par des œuvres défendues dans ces jours, c'est-à-dire par des œuvres serviles, criminelles et scandaleuses.

S'il ne les a point sanctifiées, ne s'étant point occupé dans ces jours au service divin et aux œuvres de piété.

Voir le IIIe Commandement de Dieu, p. 40.

2. S'il a manqué d'entendre la sainte Messe les Dimanches et les Fêtes.

S'il ne l'a pas entendue tout entière.

S'il y a assisté sans attention, sans dévotion et sans respect, en y causant, riant, badinant, tournant la tête de côté et d'autre, ou avec un cœur impénitent.

S'il a négligé d'assister à la Messe de paroisse, aux prônes et aux instructions; s'il les a méprisés.

3. S'il a passé l'année sans se confesser, ou s'il l'a fait sans l'examen, la contrition et la déclaration requis.

4. Si, ayant fait sa première communion, il a manqué de communier à Pâques en sa paroisse, ou s'il a communié sans avoir apporté les dispositions nécessaires.

Enfin, si la confession annuelle a été nulle, et la communion pascale sacrilége.

5. Si, ayant l'âge de vingt et un ans accomplis, il a manqué, sans un empêchement légitime, aux jeûnes ordonnés par l'Eglise.

S'il a mangé de la viande les jours maigres.

Le pénitent doit s'examiner aussi sur les sept péchés capitaux, s'il est tombé dans quelqu'un par des pensées volontaires, des désirs, des paroles, des actions ou des omissions.

Il doit encore s'examiner sur les devoirs de son état et de sa condition, s'il a manqué de les remplir, ou s'il s'en est mal acquitté.

EXAMEN DE CONSCIENCE POUR LES ENFANTS

1. Ne pas prier Dieu le matin et le soir, avant et après le repas, pendant la sainte Messe et les divins offices, ou ne le pas faire avec l'attention, la dévotion et le respect nécessaires.

2. Entrer dans l'église sans réflexion, y rester sans dévotion, en sortir avec précipitation, y causer, y badiner, courir, regarder de côté et d'autre, y paraître dans une posture indécente.

3. Jurer, injurier, offenser ses compagnons, ses frères et ses sœurs, les quereller, les battre, contester avec eux, ne vouloir jamais céder.

4. Mentir, déguiser ses fautes, les cacher, faire de faux rapports pour faire gronder et châtier ses frères, ses sœurs, ses compagnons, rejeter ses fautes sur eux.

5. L'indocilité, l'opiniâtreté, la mutinerie, les murmures, les désobéissances à son père et à sa mère, des manières peu respectueuses à leur égard.

6. Voler de l'argent à son père et à sa mère, dérober des fruits, tromper dans le jeu, faire des échanges, vendre, acheter à l'insu de son père et de sa mère.

7. Avoir trop d'attache au jeu.

8. Perdre le temps aux divertissements.

9. Etre paresseux à se lever le matin, à s'acquitter de ses devoirs à l'école, à la maison, à l'église, etc.

10. Manquer au catéchisme et s'absenter de l'école sans raison et sans permission.

11. Fréquenter les libertins, et avoir trop de familiarité avec des enfants de sexe différent.

12. Jeter des regards, dire des paroles, faire des actions déshonnêtes, jouer à des jeux qui conduisent à l'impureté, aller se baigner avec d'autres enfants.

13. L'immodestie en se levant et en se couchant, paraissant en public sans être décemment vêtu, etc.

14. La gourmandise, la friandise, manger hors les repas sans nécessité, prendre ce qu'on a défendu de manger. 15. Avoir de l'envie et de la jalousie contre ses frères et ses sœurs, souffrir impatiemment et avec peine qu'on ait des égards pour eux; au contraire, être bien aise et avoir de la joie de les voir humiliés et châtiés.

POUR LES PERSONNES QUI SE CONFESSENT SOUVENT

S'examiner sur la pureté d'intention avec laquelle on a agi.

Sur l'emploi du temps et le bon exemple.

Sur la manière dont on assiste à la Messe et à l'Office; comment on fait ses lectures, ses oraisons et ses études.

Si on a gardé les résolutions sur la mortification de l'esprit, des yeux, de la langue et du goût.

Sur les bonnes œuvres; si la vanité, le respect humain, la complaisance n'y ont point eu de part.

Sur la fidélité aux inspirations; quelles vertus on a pratiquées, quels vices on a combattus.

Comment on a fait son examen, et sur la crainte des jugements de Dieu.

Témoigner sa douleur par un acte de contrition. UEL sujet de confusion pour moi, ô mon Dieu, Q de tomber toujours dans les mêmes fautes, si souvent, si facilement, et après vous avoir tant de

fois promis de ne les plus commettre! Ai-je bien pu pécher en votre présence pour si peu de chose, connaissant combien le péché vous déplaît, et abusant même de vos bienfaits pour vous offenser? O mon Dieu, mon Père, le meilleur et le plus patient de tous les pères! apaisez votre colère, pardonnez-moi et ne me punissez pas selon la rigueur de votre justice.

Laissez-vous toucher, ô mon Dieu, par les regrets d'un cœur véritablement contrit, d'un cœur plus touché de ses fautes pour le déplaisir que vous en avez reçu que pour la peine qu'elles ont méritée. Laissez-vous toucher par les regrets d'un cœur sincèrement affligé de vous avoir déplu, vous qui êtes infiniment bon et digne d'être infiniment aimé.

Pardon, mon Dieu, pour tout le mal que j'ai commis et que j'ai fait commettre; pardon pour tout le bien que je n'ai pas fait, et que je devais faire, ou que j'ai mal fait; pardon pour tous les péchés que je connais et pour tous ceux que je ne connais pas. Je les détesté, je les désavoue, je voudrais les effacer par mon sang, et réparer, au prix même de tout ce que j'ai de plus cher, le déplaisir qu'ils

yous ont causé.

Oh! si mes regrets pouvaient égaler mes fautes! Suppléez à ma douleur, Sauveur agonisant dans le jardin des Olives, mettez dans mon cœur une goutte de cette mer d'amertume dont votre âme fut alors pénétrée; que je sois triste de mon péché, et triste jusqu'à la mort.

Former un bon propos.

devais plutôt mourir que de vous offenser,

Jemon Dieu; mais, puisque j'ai eu ce malheur, et que le passé n'est plus à moi, je vais prendre de si fortes résolutions pour l'avenir, qu'avec le secours de votre grâce je serai désormais sur mes gardes et plus attentif à ne rien faire qui vous déplaise. J'éviterai avec soin le péché, les sources et les occasions du péché, et particulièrement celui que

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