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Druck von H. La upp jr in Tübingen.

Inhalt.

BANG, M., Marius in Minturnae.

CALDER, W. M., A Journey round the Proseilemmene
DELBRÜCK, H., Antike Kavallerie

DESSAU, H., Der Mond und die Säkularfeier des Augustus
ECKHARDT, K., Die armenischen Feldzüge des Lukullus II. III.
GROEBE, P., Zum Seeräuberkriege des Pompeius Magnus (67 v.
JANKE. A., Die Schlacht bei Issus . .
KAHRSTEDT, U., Frauen auf antiken Münzen

Seite 178-191

232-242

335-340

360-362

72–115. 192—231

Chr.)

LEHMANN-HAUPT, C. F., Zum Wertverhältnis von Gold und Silber

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Berossos' Chronologie und die keilinschriftlichen Neufunde. IX. X. 476-494 LEHMANN, K., Zur Geschichte der Barkiden. II. Hasdrubals Marschziel im Metaurusfeldzuge

363-373

LEUZE, O., Die Kämpfe um Sardinien und Korsika im ersten punischen
Krieg. (259 und 258 vor Chr.).

406-444

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Ptolemäern .

Zur Geschichte von Akarnanien .

SCHUBART, W., Spuren politischer Autonomie in Aegypten unter den

STEINWENDER, TH., Der Gefechtsabstand der Manipulare
SWOBODA, H., Studien zur Verfassung Boiotiens

VARESE, P., Nuovi contributi alla cronologia della prima guerra punica

MITTEILUNGEN UND NACHRICHTEN.
116-136; 249-260; 390-396; 495-508.

ADAM, R., Die Aufstellung der griechischen Flotte vor der Schlacht bei

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CARDINALI, G., Ancora per i confini nella pace di Antioco

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397-405 28-40

505-508

249-251

127-129

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MÜLLER, W., Aus der Argolis

SIGWART, G., Sueton und das Monumentum Ancyranum

Zum Sprachgebrauch des Tacitus

SOLTAU, W., Einige Bemerkungen zu der Entstehung einer geschichtlichen
Tradition über die ältere römische Geschichte.

TÄUBLER, E., Der Nabatäerkönig Erotimus

TÉGLÁS, G., Neue Beiträge zur Inschriftenkunde Dakiens

WEITZ, H. PH., Sarapis .

Zwei neue Zeitschriften

Personalien

NAMEN- UND SACHVERZEICHNIS (R. BRÄUER)

Seite

390-391

394

394

129-133

251-253

495-505

120-127

135

135-136. 260. 396. 508

509-516

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Scaptésylé.

Par Paul Perdrizet.

C'est surtout au début du Ve siècle que les Thasiens ont tiré profit de leur Pérée. Le témoignage d'Hérodote à ce sujet est formel1). Encore faut-il le bien entendre. On fait dire à l'historien que lors de l'expédition de Mardonios en Thrace, vers 493, Thasos aurait eu un revenu annuel de deux cents talents, dont quatre-vingts produits par le „ placer“ d'or de Scaptésylé, un peu moins par les placers de l'ile, et le reste par les taxes, douanes et fermages de la Pérée; parfois même, le revenu annuel se serait élevé jusqu'à trois cents talents. En réalité, Hérodote dit qu'à l'époque dont il s'agit, vers 493, les revenus de Thasos atteignaient fréquemment (ovzvá) le total étonnant de deux cents talents d'argent. Les érudits qui négligent ce petit mot ovzvá) font une grave erreur de critique: Hérodote n'a rapporté que des maximums. Il se produisit sans doute à cette époque, au Pangée et à Thasos, des trouvailles d'alluvions aurifères, trouvailles comparables, pour l'énormité et la rapidité du profit, et pour le retentissement qu'elles eurent dans le monde grec, à la découverte des gisements argentifères de Maronée au Sunium, en 483. Mais il n'y avait pas tous les ans de ces coups de fortune. Un demi-siècle plus

1) VI, 46 ἡ δὲ πρόσοδός σφι ἐγίνετο ἔκ τε τῆς ἠπείρου καὶ ἀπὸ τῶν μετάλλων· ἐκ μέν γε τῶν ἐκ Σκαπτησύλης τῶν χρυσέων μετάλλων τὸ ἐπίπαν ὀγδώκοντα τάλαντα προσήκε, ἐκ δὲ τῶν ἐν αὐτῇ Θάσῳ ἐλάσσω μὲν τούτων, συχνὰ δὲ οὕτω ὥστε τὸ ἐπίπαν Θασίοισι ἐοῦσι καρπῶν ἀτελέσι προσήκε ἀπό τε τῆς ἠπείρου καὶ τῶν μετάλλων ἔτεος ἑκάστου διηκόσια τάλαντα, ὅτε δὲ τὸ πλεῖστον προσῆλθε, τριακόσια.

2) Perrot, Mémoire sur l'île de Thasos (Archives des missions, 2 série, t. 1), p. 20; Babelon, Traité des monnaies grecques et romaines, t. II, 1, col. 1197. „En 483, écrit Cavaignac (Etudes sur l'histoire financière d'Athènes au Ve s. p. 8), les Thasiens comptaient sur les deux ou trois cents talents que leur fournissaient les mines du Pangée pour former une flotte capable de les défendre contre la Perse. Mais les chiffres donnés par Hérodote valent pour les premières années du V° siècle, il n'est pas sûr qu'ils soient encore exacts pour 483; d'ailleurs, en 483, Thasos était depuis huit ans sujette du Roi. et n'avait plus de flotte militaire, ayant dû, en 491, livrer aux Perses ses galères (réas μazgás. ce que Giguet, copié par Babelon, l. cit., traduit par „grands vaisseaux"); Hérodote, du reste, ne dit pas que les Thasiens exploitassent les mines du Pangée, il ne leur attribue que Scaptésylé; ni qu'ils en tirassent deux ou trois cents talents, mais seulement les deux cinquièmes de cette somme.

Klio. Beiträge zur alten Geschichte X 1.

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