(c) Monte, écureuil, monte au grand chêne, Du haut clocher au grand donjon. Vieux aigle, monte de ton aire Et maintenant, du haut de l'arbre, Et revenir mon bien-aimé ?-VICTOR HUGO. (d) À huit heures et demie du soir, deux tables étaient dressées. La jolie Madame des Grassins avait réussi à mettre son fils à côté d'Eugénie. Les acteurs de cette scène pleine d'intérêt, quoique vulgaire en apparence, munis de cartons bariolés, chiffrés, et de jetons en verre bleu, semblaient écouter les plaisanteries du vieux notaire, qui ne tirait un numéro sans faire une remarque; mais tous pensaient aux millions de Monsieur Grandet. Le vieux tonnelier contemplait vaniteusement les plumes roses, la toilette fraîche de Madame des Grassins, la tête martiale du banquier, celle d'Adolphe, le président, l'abbé, le notaire, et se disait intérieurement:-"Ils sont là pour mes écus; ils viennent s'ennuyer ici pour ma fille." Cette gaieté de famille, dans ce vieux salon gris, mal éclairé par deux chandelles; ces rires, accompagnés par le bruit du rouet de la Grande Nanon, et qui n'étaient sincères que sur les lèvres d'Eugénie ou de sa mère; cette petitesse jointe à de si grands intérêts; cette jeune fille qui, semblable à ces oiseaux victimes du haut prix auquel on les met et qu'ils ignorent, se trouvait traquée, serrée par des preuves d'amitié dont elle était la dupe: tout contribuait à rendre cette scène tristement comique.-BALZAC. શે (e) Derrière l'enclos du jardin des Bravées, un angle de mur couvert de houx et de lierre, encombré d'orties, avec une mauve sauvage arborescente et un grand bouillon-blanc poussant dans les granits, ce fut dans ce recoin qu'il passa à peu près tout son été. Il était là, inexprimablement pensif. Les lézards, accoutumés à lui, se chauffaient dans les mêmes pierres au soleil. L'été fut lumineux et caressant. Gilliatt avait au-dessus de sa tête le va-et-vient des nuages. Il était assis dans l'herbe. Tout était plein de bruits d'oiseaux. Il se prenait le front à deux mains et se demandait: Mais enfin pourquoi a-t-elle écrit mon nom sur la neige? (f) Du reste, à mer basse, et c'était l'instant où Gilliatt observait, ces deux rangées de bas-fonds montraient leurs affleurements, quelques-uns à sec, tous visibles, et se coordonnant sans interruption. L'Homme bornait et arc-boutait au levant la masse entière de l'écueil contre-butée au couchant par les deux Douvres. has produced from it the greatest poem of modern times. Thus it is that a fine subject becomes the marble out of which a lasting monument is carved.-G. H. LEWES. 2. Give a sketch of the life and writings of the following French authors:-Joachim du Bellay, Descartes, Bossuet, Madame de Stael. Name the chief works of Montesquieu and Voltaire. 3. Translate into English and comment on the forms of poetry mentioned Auparavant tous ceux-cy, nostre Poësie Françoise consistoit en Dialogues, Chants Royaux, Ballades, Rondeaux, Epigrammes, Elegies, Epistres, Eglogues, Chansons, Estrennes, Epitaphes, Complaintes, Blasons, Satyres en forme de Coq à l'Asne: pour lesquels Thomas Sibilet fit un livre qu'il appela l'Art poëtique françois où il discourut de toutes ces pieces; et la plus part desquelles despleut aux nouveaux Poëtes, parce que du Bellay, en son second livre de la Defense de la langue françoise, commande par exprès au Poëte qu'il veut former de laisser aux Jeux Floraux de Tholose et au Puy de Rouen les Rondeaux, Ballades, Virelais, Chants Royaux, Chansons et Satyres en forme de Coq à l'Asne et autres telles espisseries (ce sont ses mots) qui corrompoient le goust de nostre langue, et ne servoient sinon à porter tesmoignage de nostre ignorance. Et au lieu de cela introduisismes entre autres, deux nouvelles especes de Poësie, les Odes dont nous empruntasmes la façon des Grecs et Latins et les Sonnets que nous tirasmes des Italiens. 4. Translate into modern French Carles li reis revint de pasmeisuns, 5. What is the etymology of the following words :Moindre, danger, pays, malade, marchand, où, ou, singlier. 6. Translate into English (a) Comme elle court! voyez !-Par les poudreux sentiers, Par les gazons tout pleins de touffes d'églantiers, Par les chemins perdus, par les chemins frayés, Elle est grande, elle est svelte, et quand, d'un Sa corbeille de fleurs sur la tête, à nos yeux Elle apparaît vive et folâtre, A voir sur son beau front s'arrondir ses bras blancs, On croirait voir de loin, dans nos temples croulants, Une amphore aux anses d'albâtre. Elle est jeune et rieuse, et chante sa chanson. Elle lève sa robe et passe les ruisseaux. |