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Brief an die Gener. - Administration über beabsichtigten Verkauf seiner Jücher. Gesuch um Mußeßkunden zur Abwartung desselben. Erkrankung kurz vor der Auction. Herder's Geldsendung. Dieser kommt nach Weimar. Kreuzfeldt wird Professor für Linduer. Kraus. Penzel. Plan zu einer Schrift über die Mene Apologie des Socrates und Ideen über Freundschaft diesseits und jenseits des Grabes. Geburt des Sohnes Herder's Auguft Wolfgang Sigismund und Hamann's Gevatterschaft. Brief an Nicolai.

Der August, der Geburtsmonat Hamann's, war unter den lästigen und langweiligen Vorbereitungen zu der Bücher - Auction verstrichen. Noch in einem Briefe vom März des nächsten Jahres an Herder, nachdem die trüben Ahndungen, die er damals hegte, nicht eingetroffen waren, denkt er mit Unbehagen daran zurück. ,,Gott laffe uns," schreibt er an Herder,,,unsern Geburtstag fämmtlich mit mehr Herzensruhe und Seelenfreude feiern, als voriges Jahr, wo es ein wahrer Monat des Kummers für mich gewesen und wahrscheinlich auch für Sie."

Am 18. August 1776 hatte er der General-Administration seinen Entschluß, seine Bibliothek zu verkaufen, und die Gründe, die ihn dazu bewögen, mitgetheilt. "J'ai été depuis 767," heißt es in diesem Briefe, „interprète excédé de travail et malgré la deduction de cinq Ecus par mois executée sur mes appointemens par l'Etat de 772 je suis maintenant condamné à faire encore les corvées d'un méchant Copiste. Fortifié pendant la Décade de mon Martyre dans la résolution de sacrifier tout à la volonté de DIEU et du ROY et à la disgrace de ma Patrie, dix fois plus maudite par et par l'autre, je suis enfin reduit à debuter par la vente publique de mes livres et finirai par le cri de mes trois enfans, que je vois périr faute d'éducation."

l'un

"J'ai l'honneur de Vous présenter, Messieurs, le Catalogue de ma petite bibliothèque combiné avec celui d'un ami que j'ai aimé comme mon pays et qui après avoir langui assez long-temps de la consomtion et de l'hydropisie mourant de la gangrène, grâce à la politique de Médecins.

Vous me ferez la grâce de m'accorder en même tems une dispense continuée des corvées du Bureau de la Direction au moins pour les heures d'après-midi pendant la vente de mes livres, dont le terme dépendra en partie de Votre résolution comme aussi le signal de défier mon Sort malgré ses dents et celles de ses complices."

"Que le Diable, qui comme un grand vent delà le Désert les a amené 1), emporte lui-même ce melange d'insectes, le rebut de leur terre et plus le fleau de la nôtre que les dix playes d'Egypte. Une poignée de foutues bêtes nous mettra tous au niveau du Saint Job assis sur les cendres et tenant un test pour s'engratter 2) comme je tiens cette plume d'une oye jadis auxiliaire de Capitole

"Le coeur des Sujets aliéné, leur esprit avili, leurs moeurs verolées, leur industrie et commerce entravée et emmenottée, leur bourse coupée: quelles autres sources resteront aux Finances du Monarque, si non le bel ouvrage de Pénélopée. La GLOIRE de SON NOM ternie, la VERTU de son regne fleurdelissée, la SANTITÉ de SA VOLONTÉ traduite par les indignes riveaux de SA MUSE pour avoir été la duppe d'un SERPENT SOPHISTE toutes les vérités du Siècle experiront

dans un:

QUANTUS ARTIFEX PEREO

et un Quinquennium viendra mieux que toutes les Editions, Variantes et Traductions Panglosses d'Anti-Macchiavel." "Que le PHILOSOPHE DE SANS-SOUCY fut persiflé

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par Mrs. les Abbés et Missionaires du GOUT et du BONSENS autant que le DIEU des ORTHODOXES est crucifié par les Pontifes et Scribes de la résidence; mais que le ROI DE PRUSSE VIVE in saecula saeculorum comme le PERE, le SAVEUR et le GENIE de son PEUPLE comme l'AINE, le PROTOTYPE et L'ORIGINAL des DIEUX de la Terre comme les DELICES DU GENRE HUMAIN 1)!

Que le dessert de SON REGNE ressemble à la noce de Cane et que le bon vin soit gardé pour la bonne bouche de la POSTERITÉ et de Ses Maitres - d'hotel malgré l'yvresse du Public contemporain

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"S'il faut mourir de faim, de rage et de désespoir que le reste d'une vie plus infame que la fin de mes pendards d'ancêtres soit vice cotis concitae c'est à dire une pierre à aiguiser le rasoir qui fera la barbe des Maltôtiers, Manceaux, Normands et Gascons: car toute la suffisance de leur tour de bâton 2) se reduit à un abus profane du Monarque le plus jaloux de la GLOIRE de SON NOM, de la vertu de SON REGNE et du FIAT de SES VOLONTÉS fussent-elles aussi contradictoires et extrèmes que le Ciel et la Terre. Tant mieux pour celui qui réussira de déchiffrer les hiéroglyphes du grand oeuvre de l'Art royal ou de trancher le noeud gordien, fatal aux Mémoires secrets pour servir à l'histoire philosophique et poétique de Perse.. Et ad haec quis tam idoneus, dit S. Paul 2. Cor. 11, 16."

"Hormis la religion due au Maître - Autel et à mon foyer je suis avec la dernière soumission et la plus parfaite ect."

In der That eine geharnischte Epistel. Aber denkt vielleicht mancher, war sie geeignet, um ihn seinen Zweck, die Bewilligung

1) Delitiae generis humani wurde Titus genannt.

2) Accidentien.

von Mußestunden, um den öffentlichen Verkauf seiner Bibliothek abwarten zu können, erreichen zu lassen? Würde nicht ein gewandter Advokat sich lieber dadurch die Gunst der Obern gesichert haben, daß er das Glück gepriesen hätte, solchem Herren zu dienen? Wenn es Hamann nur um die Gewährung seiner Bitte zu thun gewesen wäre, so würde er allerdings nicht das zweckmäßigste Mittel ergriffen haben; allein er ließ sich von höhern Rücksichten leiten. Die Schmach seines Vaterlandes und die Erniedrigung der Landeskinder durch eine Schaar übermüthiger Fremdlinge nagte ihm am Herzen und er versäumte keine Gelegenheit, seine Stimme laut dagegen zu erheben, selbst auf die Gefahr hin, die für seine eigne Stellung daraus erwachsen fonnte. Da Hamann, wie er vielleicht erwartet haben mochte, keine Antwort erhielt und die Lindner'sche Auction auf den 9. Sept. jezt bestimmt festgesezt war: so sah er sich genöthigt noch einmal zu schreiben. Dieser Brief lautet:

à 1 Sept. 776. "Quoique Vous ne m'ayez pas daigné d'une réponse ni payé le moindre égard à ma première lettre du 2 Fevr. 772 je me suis émancipé de Vous demander le 18 du mois passé une dispense extraordinaire pendant l'auction de mes livres. En conséquence de cette seconde lettre j'ai l'honneur de vous prévenir que les héritiers de mon ami défunt ont fixé la vente publique de sa Bibliothèque au 9 du cour. parceque le louage de son logis va expirer le premier du mois prochain."

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Vous verrez, s'il Vous plaît, Messieurs, par les brochures y-jointes que mon cas est devenu public malgré moi et je me flatte que je serai en état de justifier la proprieté de mes termes et de mes mesures, dont la précision et l'énergie a été le scandale inévitable de quelques Censeurs aussi idiots que présomtueux et méchans. “

"Un apprentissage assez précieux de dix années que j'ai sacrifiés avec mes yeux et ma santé plutôt dans Votre

Service que dans celui du Roi; la dévotion et la persévérence, avec laquelle j'ai été le souffleur de Vos plus grands Auteurs, qui se sont signalés dans ma Patrie par

leurs excès de brutalité et de lacheté; le naïvité du rôle que Vous me forceriez peut-être de jouer encore malgré la stupidité de mon caractère, enfin un monde de misère, progressif du mal en pire et sourd pour les formules communes et règles ordinaires ont tant rassassié mon animosité patriotique que je suis saoul de vivre et d'être plus longtems sur le même pied."

Hamann schrieb später an Herder über diese Angelegenheit: ,,Trotz aller meiner natürlichen Feigheit habe ich einen großen Hang zu gewaltthätigen Entschließungen. Diesem unglücklichen Hange zufolge, schrieb ich an die Gen. Administration um Urlaub zur Abwartung meines Bücherverkaufs zu erhalten gerade zu: daß der Teufel über kurz oder lang alle die Nichtswürdigen holen müßte und würde, welche die besten Bissen den Kindern des Landes vor der Nase entzögen. Sie hat diese licentiam poëticam nicht geahndet als durch ihr Stillschweigen auf meine drei Briefe, die ich in zehn Jahren an sie geschrieben."

Es trat indessen ein Umstand ein, welcher Hamann die nachgesuchte Erlaubniß unnöthig machte. Drei Tage vor der Auction wurde er ernstlich krank, so daß er das Bett hüten mußte. Es war der Anfang einer Krankheit, die ihn ein ganzes Vierteljahr an's Haus fesselte. Er schreibt darüber später an Hartknoch: Just mit dem termino der Auction stellte sich das Quartanfieber als ein Deus ex machina ein. Der lusus naturae sah einem politischen Streich so ähnlich, daß alle hiesige Kunstrichter Lust gehabt hätten, eine persönliche Condolation bei mir abzustatten, wenn ich nicht zu krank gewesen, Staatsbesuche anzunehmen. Auch Herr Lenz kam mir im Paroxismo als ein Spion von Ihnen vor; aus seinem Bericht werden Sie erfahren haben, daß ich im Bette lag und bis an die Ohren hin bedeckt,

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