Les Kinnari "les femmes-oiseaux"Soukha, 11 ม.ค. 2012 - 352 หน้า Avec Bernard Bommelaer, entrez dans le royaume des «femmes-oiseaux ». Le beau sexe, l’Asie, ses mystères… et ses chausse-trappes ! Le ciel, le soleil, la mer. Un cocotier, un transat, un homme… et à quelques enjambées, effleurant le sable doré, des « femmes-oiseaux ». Que dire quand sous votre cocotier vous jouissez à la plage des vacances méritées d’un travailleur européen éreinté par le stress et que ces jeunes femmes sensuelles vous aguichent sur votre transat baigné par le soleil, pour vous emmener ensuite prier Bouddha ? Le corps tanné d’une nymphe tropicale, son jean moulé à la taille trop basse qui laisse deviner le string ; l’homme contemple sa proie – ou sa chasseresse ? –, il l’enlace en passager comblé sur la moto qui file maintenant à vive allure sur le bitume. Mâle blanc conquérant, il ne cache plus son désir viril. Il est déjà en route vers l’autre monde, celui des femmes-oiseaux. Les femmes-oiseaux – les kinnari, dans la légende et la poésie thaïes – sont des princesses mi-oiseaux mi-humaines qui symbolisent l’amour céleste et la compassion. Tout à sa ferveur divine, l’homme parviendra-t-il à apprivoiser sa kinnari ? Lui dont le sang des Monts des Flandres coule dans les veines, la mettra-t-il aussi en cage, à la manière de ces rudes gaillards thaïs à l’alccol généreux qui se rappellent à lui comme les époux légitimes ? Ou bien la cage se refermera-t-elle sur sa candeur, tel un piège dont ces graciles créatures n’auraient été que les démoniaques manipulatrices ? La terre thaïe est le pays des chimères… |